« A ce stade, je sentais que ne pouvais plus rien donner », s’est-il toutefois défendu après avoir retrouvé ses esprits. « L’esprit l’a emporté sur la matière et je n’avais plus la possibilité de marcher jusqu’au banc. C’est compréhensible au vu des circonstances. »Un sentiment partagé par son entraîneur, David Blatt qui a tenu à souligner le courage de son leader, diminué par les blessures et par les crampes.
« Il savait que nous ne pouvions pas gagner le match sans lui. Il a joué malgré la douleur et les crampes et il ne voulait pas nous laisser perdre. C’est incroyable. »Incroyable, comme la performance réalisée par son poulain, premier joueur depuis Charles Barkley à dépasser les 30 points, 15 rebonds et 10 passes en playoffs. On lui pardonnera donc volontiers d'en avoir peut-être fait un peu trop...