Les grands oubliés des 75 All-Time de la NBA

Les grands oubliés des 75 All-Time de la NBA

Réhabilitons ces joueurs qui auraient très certainement dû être dans la liste des 75 joueurs all-time dévoilée par la NBA cette semaine.

Dikembe Mutombo

Avec Dikembe Mutombo, il y a l'impact sur le terrain, évidemment, avec quatre titres de meilleur défenseur de l'année, trois All-NBA Teams et un statut de dauphin d'Hakeem Olajuwon au nombre de contres réalisés en carrière. Mais c'est aussi une personnalité culte et un ambassadeur absolument fantastique pour le continent africain, pour lequel il continue d'oeuvrer via les programmes de la NBA.

Peut-être les votants lui ont-ils fait payer son impact offensif limité en comparaison de certains de ses contemporains ? Mutombo avait en tout sa place, ne serait-ce que parce que son nom ressort fréquemment lorsque l'on demande aux fans les joueurs des années 90 et 2000 qui les ont le plus marqués.

Alex English

L'un des joueurs les plus fréquemment sous-cotés de l'histoire de la NBA. Personne n'a marqué plus de points qu'Alex English dans la ligue sur toute la décennie 1980-1990. Lorsque l'ailier a quitté les Denver Nuggets, il l'a fait en détenant presque tous les records de la franchise, que ce soit au scoring, à la passe ou au nombre de matches joués. Avant lui, aucun joueur n'avait enchaîné 8 saisons de suite en marquant au moins 2 000 points.

Certes, son palmarès collectif est vierge et il n'était pas le basketteur le plus flashy de son époque - comment pourrait-il en être autrement dans une ère qui a vu le prime de Magic Johnson et Larry Bird, mais aussi les débuts de Michael Jordan ? - mais English était diablement fort et d'une constance sans pareille. Ce métronome, entré au Hall of Fame en 1997, mérite davantage de reconnaissance.

Tony Parker/Manu Ginobili

Forcément, du point de vue franco-français et texano-texan, ne pas voir Tony Parker dans cette liste alors plusieurs de ses contemporains, parfois au même poste, et qui n'ont pas le quart de son palmarès individuel et collectif, y figurent, ça fait un peu mal. On rappelle que, au-delà de ses qualités individuelles, Parker a remporté quatre titres de champion, été MVP des Finales, a été dans 4 All-NBA Teams.

On ne peut pas dissocier Manu Ginobili de cet oubli, puisque si leur impact a été un poil différent (moins d'accomplissements individuels pour l'Argentin), ils sont indissociables du succès des Spurs. Avec Tim Duncan, ces deux-là forment le trio le plus victorieux de l'histoire au nombre de succès en NBA. Une statistique parlante et qui aurait dû inciter les votants à réunir les deux larrons avec Tim Duncan dans cette liste.

Tony Parker, une odyssée comme on n'en verra plus

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