Les mots émouvants de Norman Powell, ému aux larmes en revoyant Lowry et VanVleet

Norman Powell a écrit un texte émouvant autour de ses retrouvailles avec les Raptors à la suite de son trade.

Shaï MamouPar Shaï Mamou  | Publié  | BasketSession.com / NEWS
Les mots émouvants de Norman Powell, ému aux larmes en revoyant Lowry et VanVleet
Il y a quelques jours, lors du match entre Portland et Toronto, on s'était amusés de la bourde de Norman Powell. Fraîchement tradé par les Raptors à destination des Blazers, l'arrière californien s'était brièvement trompé de côté au moment du coup d'envoi. Cette petite erreur assez compréhensible cachait en fait une période difficile pour Powell sur le plan émotionnel. Désormais dans l'Oregon, l'ancien arrière de UCLA a rédigé un texte dans le Players' Tribune pour exprimer toute sa reconnaissance et son amour pour la franchise des Raptors et les coéquipiers qui l'ont accompagné depuis sa Draft en 2015. Il a notamment évoqué ces fameuses retrouvailles quelques jours après le trade lors du Portland-Toronto.
"J'ai immédiatement pleuré. J'ai fondu en larmes. Tout ce que j'avais gardé en moi ces derniers jours, ça a fusé. [...] Puis on a croisé Kyle Lowry. Je vais être honnête : j'ai pleuré à nouveau. Avec DeMar DeRozan, il a été 'mon' vétéran. On a une vraie histoire ensemble. Quand je l'ai vu, il m'a pris dans ses bras et m'a laissé sortir mes émotions. Après, il m'a donné une dernière sagesse façon Kyle. Il m'a dit : 'Tu feras toujours partie de cette histoire'. Puis j'ai croisé Fred VanVleet. J'avais pleuré une minute plus tôt. Si vous avez déjà pleuré comme ça, vous savez que même une fois que les larmes ont séché, vous ne pouvez berner personne.
Norman Powell oublie qu'il ne joue plus pour Toronto et se plante de côté
Il m'a immédiatement dit : 'Oh, mec, tu pleurais ?' J'ai baissé les yeux et j'ai ri. Fred a ri aussi. 'Tout va bien, mon frère. Les lascars pleurent aussi, il n'y a pas de souci'. Ce moment avec Fred signifie beaucoup pour moi. C'est mon meilleur ami. Il a été cette force motrice qui explique en partie la manière dont j'ai grandi en tant que joueur et c'est réciproque. On s'est toujours poussés l'un et l'autre. On avait cette faim de mecs draftés au 2e tour, cette mentalité d'outsider. On a dû arrêter de faire des un contre un parce que c'était beaucoup trop compétitif et qu'on se faisait mal. Notre amitié est quand même toujours passée avant".
Depuis son arrivée à Portland, Norman Powell a remporté les deux matches qu'il a disputés. De quoi l'aider a petit à petit se dire qu'il a quitté une situation difficile à Toronto pour rejoindre un autre vestiaire réputé pour son atmosphère positive et la camaraderie qui y règne derrière son leader Damian Lillard.
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