La luxury tax ? Loin d’être un problème pour les Brooklyn Nets…

Avec la Free Agency à venir et les cas Brook Lopez et Thaddeus Young à gérer, les Brooklyn Nets se préparent à payer la luxury tax.

Le propriétaire des Brooklyn Nets, Mikhail Prokhorov, disposait d'un rêve fou : gagner le titre NBA en 5 saisons. Pour parvenir à son but, le dirigeant russe n'a pas regardé à la dépense, il a donné de gros contrat à Deron Williams, Joe Johnson, Brook Lopez et a recruté des vétérans (Paul Pierce, Kevin Garnett) afin de viser le trophée Larry O'Brien. Malheureusement pour lui et les fans des Nets, la mayonnaise n'a pas pris et Prokhorov va entamer sa 6e année à la tête de la franchise. De quoi refroidir ses ardeurs notamment au sujet de la luxury tax ? Pas vraiment. En effet, Brook Lopez et Thaddeus Young devraient décliner la "player option" dans leurs contrats afin de devenir free agents et les Nets ont l'intention de conserver les deux intérieurs peu importe la luxury tax.
"Je ne regarde pas le salary cap ou la luxury tax, le but, comme je l'ai dit depuis le 1er jour, c'est de garder les deux joueurs et ensuite de construire autour. Je ne me dis pas actuellement 'je dois être sous la luxury tax, je dois laisser partir Lopez et Young', je n'ai pas cette obligation. (...) Le but est de les conserver et de voir où nous en sommes après avoir complété le groupe", a confirmé Billy King, le GM des Nets, à Newsday.
Avec les gros contrats de Joe Johnson et Deron Williams (disponibles pour un trade d'après les rumeurs), les Nets seront effectivement au-dessus de la luxury tax en prolongeant Brook Lopez et Thaddeus Young. En déclinant son option, Lopez va refuser un salaire annuel de 16 millions de dollars, donc il faut s'attendre à le voir demander un contrat max. Pour Young, il va décliner un salaire annuel de 10 millions de dollars, ses exigences devraient donc être élevées (14/16 millions de dollars). Bien évidemment, il faut relativiser les chiffres (et les demandes contrat max) cet été puisque le salary cap va exploser dans un an, les joueurs et les équipes anticipent donc cet élément dans les négociations actuelles.