Michael Carter-Williams a-t-il l’âme d’un leader ?

Michael Carter-Williams a l'intention de prendre du galon aux Sixers et de s'imposer comme le patron de la jeune formation de Philly. A-t-il les épaules pour ?

Antoine PimmelPar Antoine Pimmel | Publié  | BasketSession.com / NEWS
Michael Carter-Williams a-t-il l’âme d’un leader ?
Michael Carter-Williams était l’une des rares satisfactions de la saison du côté des Philadelphie Sixers l’an passé. Le meneur passé par Syracuse a cumulé les statistiques – 16,7 pts, 6,2 rbds, 6,3 pds et 1,9 steal – au sein d’une équipe qui a enchaîné les défaites. Sans surprise, il a été nommé Rookie Of The Year. Mais le jeune joueur parviendra-t-il à confirmer sa bonne première saison dans la ligue ? L’effectif des Sixers sera encore rajeuni cette année avec le départ de Thaddeus Young pour Minnesota – lorsque le transfert sera officialisé – et l’arrivée d’Anthony Bennett, premier choix de la draft 2013. Philadelphie se retrouve donc désormais avec une multitude de rookies et de sophomores prometteurs et talentueux. Encore faut-il un patron pour encadrer les troupes. ‘MCW’ s’est porté volontaire pour le poste.
« Je veux devenir l’un des leaders des Sixers. Je pense que c’est mon rôle, et ce quels que soient les joueurs présents au sein de l’effectif. Je dois montrer l’exemple et guider l’équipe », assure Michael Carter-Williams à The Intelligencer.
De par son poste sur le terrain, le jeune joueur se doit d’être un leader. Il sera aussi l’un des joueurs les plus âgés de l’effectif du haut de ses 22 ans. Mais a-t-il réellement l’âme d’un chef ? Si on ne remet pas en question le talent de Michael Carter-Williams, certains observateurs s’inquiétaient tout de même des effets néfastes des défaites à répétition des Sixers sur son attitude. ‘MCW’ avait carte blanche pour faire ses statistiques et tirer quand bon lui semble sans pour autant que sa direction réclame des victoires. S’il a pu profiter des conseils de Thaddeus Young, il n’y a désormais plus aucun vétéran au sein de l’effectif (il y a bien Jason Richardson mais ce dernier n’est pas assuré de terminer la saison en Pennsylvanie) pour lui montrer la voix. Les joueurs ont tendance à baisser les bras et à ne pas apprendre à se faire violence face à des séries de défaites, Kyrie Irving et Kevin Love, deux autres jeunes stars surdouées, en sont les preuves vivantes. Michael Carter-Williams saura-t-il adopter la bonne attitude et se développer en vrai patron ? Brett Brown a tout d’un très bon coach mais saura-t-il aider son meneur à s’imposer de la sorte ? C’est l’une des questions qui entourent la prochaine saison des Philadelphie Sixers.
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