NBA awards : Dominique Wilkins

Voici notre trophée du jour. Dominique Wilkins ne l'a pas volé !

Chaque soirée NBA a son lot de surprises, de perfs, de dégringolades, d’humiliations et/ou de révélations. Comme ce n’est pas toujours simple de s’y retrouver en un coup d’œil, voici celui ou ceux qui, selon nous, se sont le plus distingués… pour le meilleur ou pour le pire. Ce sont les NBA awards de BasketSession.

Trophée Francis Underwood du mec ultra calculateur qui lâche des sourires pour mieux pouvoir poignarder par la suite : Dominique Wilkins

De premier abord, les gens du Sud peuvent souvent avoir l’air accueillants voire joviaux, mais cela ne veut pas dire qu’ils le sont pour autant. Il peut parfois s’agir d’une technique visant à endormir la confiance de l’ennemi en utilisant au maximum ses préjugés sur la mythique « bonhomie inhérente aux sudistes », qui n’est autre qu’une manière plus élégante de croire que ce sont tous de gros cons boulets. La preuve avec deux personnages qui ont su se servir de leur apparence avenante pour s'acquitter des plus hauts actes de perfidie. Originaires tous les deux du Sud des Etats-Unis, Dominique Wilkins et Frank Underwood (le personnage incarné par Kevin Spacey dans la série « House Of Cards ») ont tous les deux su se servir de leur charme pour endormir la vigilance de leurs adversaires en parvenant à se faire passer pour les meilleurs amis qu’ils puissent avoir. Pour Underwood, c’est la raison même pour laquelle il a réussi à se hisser aussi haut dans la hiérarchie de Washington, ce qui explique qu’il compte au final bien plus de d’ennemis mortels que de véritables amis. Normal pour un mec capable de se faire haïr par son propre garde du corps et d'analyser chaque personne et chaque situation en fonction de ce qu'elle peut lui apporter... y compris son épouse. C’est là que Dominique Wilkins est encore plus fort puisque, des années après sa retraite, il a toujours la même cote de popularité auprès de ceux qu’il a manipulés à souhait. Jalen Rose le considère d’ailleurs toujours comme l’une de ses idoles et, pourtant, lui aussi est tombé dans ses pièges plus d’une fois. Sa technique était simple, mais efficace. Lorsque les adversaires venaient jouer contre Atlanta, Nique jouait les maîtres de cérémonie la veille du match en leur faisant découvrir les meilleurs boites de la région et en s’assurant qu’ils prennent leur pied au maximum.
« Je faisais la même chose à Atlanta que Magic faisait à L.A. », se défend-il.   « C’est-à-dire que quand les gars venaient, on s’assurait qu’ils passent du bon temps… pour qu’ils soient crevés au moment du match. Je disais toujours à mes gars ‘Il faut d’abord les attendrir et après je les finirai’. »
On en connait plus d’un qui ont dû se réveiller à la bourre pour le match, avec une gueule de bois en plomb et des traces de rouge à lèvres sur la tronche. Pas vraiment l’idéal pour ensuite devoir passer 48 minutes à essayer de ralentir Do Wilkins ou à l’empêcher de se jeter sur tous les rebonds qui passaient. Simple, froid, efficace : "Les mecs du sud de passent le bonjour ducon !". [youtube hd="1"]http://www.youtube.com/watch?v=7A4x7o31xGo[/youtube]

Frank Underwood : power > money

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