NBA Awards : Giannis Antetokounmpo

Voici nos NBA Awards. Giannis Antetokounmpo n'a pas volé le sien.

NBA Awards : Giannis Antetokounmpo
Chaque soirée NBA a son lot de surprises, de perfs, de dégringolades, d’humiliations et/ou de révélations. Comme ce n’est pas toujours simple de s’y retrouver en un coup d’œil, voici ceux qui, selon nous, se sont le plus distingués… pour le meilleur ou pour le pire. Ce sont les NBA awards de BasketSession.

Trophée Blaise Matuidi du gars qui n'en a jamais assez : Giannis Antetokounmpo

Chris Froome a un concurrent sérieux au titre de sportif dont la VO2 max ferait passer Lance Armstrong pour un cadet asthmatique. Il a commencé à Troyes avant d'enchaîner à St-Etienne et il joue maintenant au PSG, il est frêle comme un roseau (mais, comme lui, ne rompt jamais, amis de la poésie, bonsoir...) et se fait chambrer sur Twitter par le compte officiel de Zlatan Ibrahimovic après s'être mis à marquer des buts que même un goleador comme Jean-Pierre Papin ne renierait pas.   Son nom : Blaise Matuidi (en même temps, si vous cherchiez, il était dans le titre du trophée, hein...). Phénoménal dans l'engagement hier face aux Néerlandais, le milieu de terrain français est un stakhanoviste du carré vert, au point que Lizarazu en a rigolé à la fin du match, qualifiant une action de "sketch' lorsque Blaise s'est retrouvé à la réception d'un centre dans la surface adverse à la 80ème minute d'un match déjà gagné. Si certains footballeurs ont pour qualité première de courir, courir et encore courir mais sans jamais y apporter de technicité, Blaise Matuidi ne fait pas que battre des records d'athétisme sur un terrain de foot, il parvient aussi à faire des différences impressionnantes balle au pied et même à donner des passes decisives du droit (alors qu'il est gaucher) à son #9, Karim Benzema. Vu le match de titan réalisé dans l'entrejeu des Bleus hier et l'état de non-fatigue du joueur après le match, on s'est même demandé s'il n'était pas rentre chez lui tranquille en jogging en guise de séance de décrassage. Si vous avez vu un p'tit gars en survêt bleu vous dépasser en courant sur le périph' hier vers 23h30, ça devait être lui... Se faire dépasser par Matuidi est une chose, voire un grand gaillard de 2,05 mètres courir le long de la route pour rejoindre la salle des Bucks à pied, c'en est une autre. C'est pourtant ce qui est arrivé à Giannis Antetokounmpo (mot compte triple, scrabble, et 150 pts dans la face de tout le monde). Le rookie des Bucks, complètement à sec après avoir envoyé son salaire à ses parents, n'avait trouvé rien de mieux pour rejoindre la salle que d'y aller en courant, une fois qu'il avait réalisé qu'il n'avait pas l'argent pour se payer un taxi, comme nous vous l'avons raconté ce matin. Ce n'est pas comme si le jeune joueur avait dû ensuite participer à une rencontre de NBA, hein... Bon, moins kamikaze que Matuidi, il avait quand même réussi à se trouver un gentil couple pour l'emmener à la salle, une fois que ces gens avaient réalisé que le jeune homme était bien le joueur des Bucks. Blaise Matuidi était, lui, de repos aujourd'hui et, comme pour son trophée, il l'avait bien mérité. D'ailleurs, à ce rythme, Giannis aura peut-être droit aussi à ses GiannisFacts, comme Matuidi. Même si les MatuidiFacts sont nettement moins nombreux que ceux consacrés à Chuck Norris, son caractère marathonien invincible lui a valu quelques bonnes punchlines sur twitter :