Kobe, LeBron, BLM, le Covid… Les 20 moments de l’année 2020

Le chapitre 2020 de la grande histoire de la NBA se referme aujourd'hui après une année particulièrement éprouvante. Voici les moments-clés des 12 derniers mois.

Kobe, LeBron, BLM, le Covid… Les 20 moments de l’année 2020

Luka Doncic, vol au-dessus de la hype

Il aura fallu une saison rookie de toute beauté pour que Luka Doncic fasse enfin comprendre aux sceptiques américains que quand on a dominé l’Euroleague et un Championnat d’Europe à 18 ans, on n’a clairement rien à prouver par rapport à des prospects qui n’ont qu’une saison NCAA et des trophées de pacotille à leur palmarès. En revanche, ce que Luka a accompli durant sa deuxième saison, même ses plus fervents supporteurs n’auraient osé l’imaginer. Quant au niveau qu’il a atteint en playoffs, il n’y a que dans les livres sur les légendes qu’on trouve ce genre d’exploits. Luka Doncic sort Kareem Abdul-Jabbar des livres d’histoire La série face aux Clippers n’a pas été aussi longue qu’elle aurait pu l’être si Kristaps Porzingis ne s’était pas fait (bêtement ? honteusement ?) expulser durant le Game 1 avant de se blesser juste avant le Game 4, mais tout du long Doncic n’a cessé d’impressionner par sa capacité à hausser le niveau de sa team pour mettre les Clippers, qui étaient encore considérés comme les principaux prétendants au titre, sur le reculoir. Aucune action n’aura mieux illustré cette prise de contrôle absolue que son buzzer-beater du Game 4 qui a permis aux Mavs de revenir égaliser à 2-2 dans la série. Après ce shoot et après ces playoffs, Luka Doncic avait définitivement changé de catégorie pour entrer par effraction dans le cercle des futurs prétendants au titre de MVP.
 
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Adebayo et le contre qui a tué les Celtics

Bam Adebayo a réussi l’exploit de caler l’une des actions les plus folles de la saison la plus dingue (au sens propre du terme) de l’histoire. Plus fort encore, dans une ligue où les attaquants repoussent chaque soir les limites de ce que l’on pensait possible, c’est en défense qu’il a réussi à se distinguer en mettant le contre le plus hallucinant que l’on ait vu en playoffs depuis le mythique “chase down block” de LeBron sur Andre Iguodala. Bam Adebayo, l’un des blocks les plus dingues de l’Histoire Non seulement on ne comprend toujours pas comment le poignet de Bam a pu résister à la tentative de dunk féroce de Jayson Tatum, mais en plus ce stop a permis au Miami Heat de prendre le Game 1 et l’ascendant sur les Boston Celtics. On sait jusqu’où ça les a menés ensuite...
 
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Damian Lillard on fire dans la bulle

Les Portland Trail Blazers sont arrivés dans la bulle avec une mission : aller chercher les playoffs. Ils étaient alors neuvièmes, derrière les Memphis Grizzlies. De toute façon, Damian Lillard avait prévenu : il ne ferait le déplacement à Orlando que si son équipe disposait d’une chance d’accrocher le top-huit de la Conférence Ouest. Il avait donc huit matches pour faire la différence. Le meneur n’a pas perdu de temps. Il claquait 45 points et 12 passes dès la quatrième rencontre. Avant de prendre feu. 51, 61 et 42 pions pour conclure les matches de classement ! De la folie furieuse ! Avec, à la clé, la huitième place des Blazers (ensuite vainqueurs du play in) et un trophée de MVP honorifique de la bulle pour Lillard.

La belle histoire du Miami Heat

Mais qui aurait misé sur le Heat finaliste NBA avant le break provoqué par le coronavirus ? Sans doute pas grand monde. Cinquième à l’Est, Miami a profité au maximum du climat tellement particulier de la bulle (à Orlando, non loin de la maison). L’équipe soudée autour de Jimmy Butler s’est reposée sur ses valeurs, comme la combativité, pour passer petit à petit les tours de playoffs. Avec un exploit contre les Bucks en demi-finales avant de sortir les Celtics pour décrocher le droit de défier les Lakers. Un groupe vraiment kiffant, bien équilibré, mené par un Butler incroyable mais aussi Bam Adebayo, Goran Dragic, Tyler Herro, Duncan Robinson et compagnie. Les blessures de Bam et Dragic ont certainement empêché le Heat de livrer une vraie bataille contre L.A. Mais ce parcours restera dans les mémoires. Maintenant, la grande question : est-ce que les Floridiens peuvent vraiment rééditer l’exploit dans des circonstances plus « normales » ?