Les supporters des New York Knicks n’aiment pas forcément le bling bling. Pas quand ça parle de basket en tout cas. Ils ont beau vivre dans à « Big Apple », hors de question de se laisser séduire par des équipes de divas. Ils laissent ça aux Los Angeles Lakers. Ce qu’ils veulent, ce sont des guerriers. Et c’est sans doute pour ça que le groupe actuel mis sur pied par le GM Leon Rose et le coach Tom Thibodeau plaît autant aux fans. Ils se battent. Ils ont du cœur. Des cojones, aussi. Il suffit de les voir jouer ou de les écouter parler.
« On a juste continué à se battre et à jouer les uns pour les autres. On a la ‘next man up mentality’. On va rester soudés », confie par exemple Jalen Brunson au moment d’être interrogé sur les nombreuses blessures au sein de l’effectif.
Ce même Brunson est sorti en début de match la nuit dernière. Touché au pied. Il a manqué l’intégralité du second quart-temps avant de revenir en deuxième mi-temps pour inscrire 24 de ses 29 points tout en portant son équipe vers la victoire. Un héros qui a serré les dents.
« C’est un guerrier. Je n’avais absolument aucun doute sur le fait qu’il reviendrait. Il a montré tout au long de la saison que peu importe ce qui atteint, un virus ou une blessure, il va toujours rebondir. On connaissait l’enjeu de la rencontre donc tout le monde était confiant sur le fait qu’il allait revenir », remarque Donte DiVincenzo.
Les limites de la méthode Thibodeau ?
Ces Knicks ont du courage. Ça ne fait aucun doute. Mais ils restent humains. Pendant que Jalen Brunson revenait, OG Anunoby sortait lui aussi sur blessure. Il souffre des ischios et sa participation pour le Game 3 – et probablement plus que ça – est incertaine. Voire même carrément compromise. L’ailier est essentiel au succès de New York cette saison et il a été excellent mercredi avec 28 points inscrits en 28 minutes. Sans lui, ce n’est plus pareil.
Il rejoindrait Julius Randle, Mitchell Robinson et Bojan Bogdanovic à l’infirmerie. Tous sont forfaits pour le reste de la compétition. Thibodeau a la réputation de faire jouer le plus de minutes possibles aux gars en qui il a pleinement confiance. Quitte à laisser les autres moisir sur le banc. Mais ça a forcément des conséquences.
DiVincenzo a joué 44 minutes dans le Game 2. Et que dire de Josh Hart ! Encore un match complet à 48 minutes. Il n’est pas sorti du terrain depuis dix quart-temps ! Sa moyenne sur ces playoffs ? 47 minutes. C’est fou. Il est solide, certes, mais la fatigue va se faire ressentir. Et avec elle vient des risques accrus de blessures. Bref, New York, c’est kiffant, mais gare à l’usure.