"Je travaille sur mon genou, je travaille pour revenir à 100%. Ce n'est pas encore le cas et ça m'embête un petit peu, mais ça va venir. Dans mon jeu, je tente toujours de tout faire sur le parquet. Je n'ai jamais été vraiment un scoreur même quand j'étais jeune. Je n'ai jamais eu 25, 30 points par match, en grandissant, j'étais plutôt à 17 pts, 10 rbs, 7 asts. C'est ce que j'aime faire, jouer des deux côtés du parquet. Scottie Pippen était mon joueur préféré quand j'étais jeune et j'ai toujours souhaité suivre son exemple", a déclaré Nicolas Batum à Real GM.Même s'il est fier de sa polyvalence, Nicolas Batum sait aussi qu'il doit forcer sa nature pour prendre plus de tirs. En effet, en équipe de France et même à Portland, ses entraîneurs et ses coéquipiers n'arrêtent pas de lui demander de prendre plus d'initiatives en attaque. Petit à petit, l'ailier jure qu'il va parvenir à être plus agressif :
"Je veux vraiment tout faire sur le court, mais je sais que je dois être plus agressif. L'équipe en a besoin, tout le monde me pousse pour ça. Quand Tony Parker n'a pas joué avec nous en EDF cet été, Boris et moi, nous avons été obligé d'élever notre niveau de jeu. Ici, on est tous jeune et j'aimerai être ce gars pour LaMarcus ou Damian, j'aimerai beaucoup. Mais pour ça, je sais que je dois être plus agressif, et ça va venir."Après une Coupe du Monde éreintante et une blessure au genou, Nicolas Batum n'est pas vraiment dans la meilleure forme de sa vie et il ne réalise pas une grande saison individuellement (8,8 points, 5,6 rebonds, 5,2 passes décisives de moyenne). Mais dans le collectif des Blazers, il est parfaitement à sa place et il est l'un des membres essentiels de ce groupe. Si jamais il parvient à retrouver l'intégralité de ses moyens physiques et qu'il applique vraiment ce qu'il dit, il pourrait prendre une autre dimension dans les prochains mois, c'est vraiment tout le mal qu'on lui souhaite.