Nos vœux pour la NBA et le basket en 2024

Bonne année à toutes et à tous ! Voilà ce que l'on souhaite de notre côté pour la NBA et le basket en 2024.

Nos vœux pour la NBA et le basket en 2024

Si on vous souhaite évidemment bonheur, santé, amour, gloire et beauté, luxe, calme et volupté pour la nouvelle année, on a aussi quelques vœux pour la NBA et le basket en général. C'est parti.

- Que Miami capte qu’y a rien de moins Heat Culture que de mettre Heat Culture sur leur maillot pour promouvoir la Heat Culture.

- L’an passé, on a eu l'outrecuidance d’émettre le souhait d’un titre mondial pour les Bleus. Bon visiblement ça n’a pas plu aux dieux du basket, du coup on se tâte un peu pour les JO. Allez, on va quand même demander un petit podium.

- Ou juste passer le premier tour, et puis après advienne que pourra, ça va, ça, c’est raisonnable ?

- Là on parle des gars, mais ne croyez pas qu’on ne place pas un vœu pour les filles, qui vont elles aussi être très attendues à Paris. Notre souhait, c’est de voir Marine Johannès, Gabby Williams et les autres mettre le feu et décrocher une médaille, histoire de montrer, notamment pour la première après l’épisode honteux qu’elle a subi cette année qu’elle est indispensable et méritait un autre traitement. Vous noterez qu’on ne demande pas la médaille d’or. Ce sont des vœux réalistes. Team USA pourrait envoyer l’équipe C et remporter le titre quand même…

- La libération d’Evan Fournier, prisonnier dans les geôles fascistes thibodiennes. Nan c’est pas des conneries, parce que si vous voulez, Evan Fournier, c’est un artiste dissident qui a vachement critiqué le régime militaire et il s’est fait bencher (ouais réf’ d’ancien…).

- Un succès très mitigé pour le NBA Paris Game. On ne se fait pas trop d’illusions et notre vœu risque d’être autant exaucé que celui de l’an dernier pour le titre mondial des Bleus. Car, ouais, y aura une quantité de fans qui auront accepté de payer pour un match (très souvent rincé) un montant qui leur permettrait de prendre un aller-retour, un hébergement et deux matches dans des vraies salles NBA. Mais comme c’est effectivement plus simple pour eux d'assister au match de Paris, on ne leur en voudra certainement pas. Par contre, à ceux qui fixent le prix de ce truc…

Les trompettes de 2023

- Une vie sans Zach LaVine pour les Chicago Bulls sur le long terme. Quitte à l’échanger contre deux Mars et un Twix (l’équivalent du niveau de D’Angelo Russell en Playoffs), il faut absolument arrêter les frais. Sans critiquer les qualités du joueur, les Bulls sont tout simplement moins prévisibles et meilleurs (et plus intéressants à suivre) quand il se trouve loin du parquet. Et même pour lui, un nouveau défi devrait lui faire le plus grand bien.

- Une superstar pour les New York Knicks. Pour permettre à la franchise de jouer les premiers rôles ? Non. Car la rédaction veut revoir cette équipe sur le devant de la scène ? Non (bon, certains oui). Pour revivre de grandes séries de Playoffs au Garden ? Non, même si ça pourrait être sympa. Il faut ABSOLUMENT une superstar aux Knicks… car il y en a marre des rumeurs toutes les deux semaines sur “NY à l’affût d’un gros coup” avec Joel Embiid, Donovan Mitchell ou même Dejounte Murray ! Les gars sont tellement désespérés qu’ils considèrent Mitchell et Murray comme des gros coups…

- Un dos pour Ben Simmons et un genou pour Lonzo Ball. Franchement, assister aux galères de deux gars aussi talentueux depuis plusieurs années, ça fait de la peine. Surtout que niveau basket, on se régale quand ils peuvent s’exprimer sur un parquet. En espérant qu’ils soient capables de revenir en force sur cette année !

- Un meneur gestionnaire pour les San Antonio Spurs. Non car l’expérience Jeremy Sochan avec le ballon c’était bien sympa, Tre Jones est pas trop mal en sortie de banc, mais ce n’est plus possible de voir les Texans avoir une plus mauvaise gestion de la gonfle que l’équipe de France version 2022-2023. Même pour servir Victor Wembanyama, un créateur capable de mettre en valeur ses qualités, ça serait vraiment la définition du bonheur.

- Une trade deadline bien calme pour les Spurs. En grande partie pour emm*rder la personne qui a écrit le paragraphe précédent, mais surtout pour que l’expérience aille au bout. À la fin de l’année, tout ce cirque aura au moins permis de mieux définir les limites de chaque joueur et au mieux de progresser collectivement. Ce qu’on veut vraiment, c’est des options vegan dans le buffet d’avant-match : la vraie priorité.

- Que Kyrie Irving continue d’être un simple joueur de basket extrêmement talentueux. Bon d’accord, il a été blessé récemment. Mais le mariage fonctionne à Dallas et il faut l’avouer : on le préfère avec un ballon dans les mains et loin des polémiques.

- Que Draymond Green redevienne un simple joueur de basket extrêmement talentueux. Sur la fin de l’année 2023, l’intérieur des Warriors a plutôt opté pour un changement de carrière à la Logan Paul, avec probablement une volonté de taper dans l'œil de la WWE (ou de Jusuf Nurkic). Sans étrangler Rudy Gobert, on espère qu’il peut retrouver une hargne positive pour être un formidable leader à Golden State.

- Un nouveau hobbie pour Ja Morant. Peut-être que s’il se mettait au tricot, il passerait plus de temps à faire de jolies écharpes et moins de temps à s’enjailler dans des lives Instagram avec des guns.

- Un nouveau DJ pour les Phoenix Suns. Car sans faire le vieux con, Steve Kerr a raison, il fait chier avec sa musique techno…

Ils vont marquer la NBA et le basket en 2024

- Une place dans le 5 majeur des Wizards pour Bilal Coulibaly. Cette équipe est mauvaise, ne joue absolument rien et doit développer les jeunes talents présents. Pourquoi ne pas accélérer le développement du seul rayon de soleil de ta saison ? Le Français ne changera bien évidemment pas les résultats de Washington, mais il va apprendre. Et c’est bien ça le projet à DC ? Hein ? Non mais en fait c’est quoi le projet ?

- Un Zion Williamson dans une forme physique parfaite. Bon, on est plus sur du fantasme que sur un véritable voeu. Mais on parle d’un gars visiblement loin d’avoir la condition physique d’un athlète NBA, qui parvient tout de même à claquer une pointe à 36 points quand il en a vraiment envie. Son irrégularité a « plombé » sa première partie de saison, mais en forme, Zion reste un véritable phénomène qui pourrait avoir un impact monstre en NBA.

- Un sacre de Victor Wembanyama pour le ROY ! Rien contre Chet Holmgren, son talent est impressionnant et sa carrière s’annonce brillante. Mais après la hype autour de l’arrivée du Français en NBA, une « défaite » pour ce trophée va entraîner des débats, notamment aux Etats-Unis avec les Perkins et compagnie, qu’on n’a vraiment pas envie d’entendre…

- Le fiasco des Suns. Rien contre la franchise. Rien contre KD, Booker et Beal. Mais juste pour punir une stratégie qui consiste à réunir des stars avant de bricoler un effectif autour. Et l’échec semble en bonne voie…

- Le fiasco des Sixers, ah non c’est bon Doc Rivers (et son style de jeu) est bien parti…

- Une saison pas trop folle pour les Grizzlies, ce qui permettra à tout le monde de s’épargner un “je vous l’avais bien dit” de Shaïen vrai, il nous l’avait quand même bien ditMamou.

- Une victoire finale des Los Angeles Clippers ! Pourquoi ? Pour se moquer d’Antoine Pimmel : la saison où il arrête (enfin) de croire en un sacre des Clippers après un combat intense depuis 2019, ils gagnent.

- Que Chandler Parsons rende l’argent. Parce que le gars a tellement blousé tout le monde à Memphis qu’il ferait presque passer François Fillon et Bernard Madoff pour des bons samaritains.

- Comme tous les ans depuis son arrêt : le retour de Game of Zones. Avec ce qui s’est passé ces dernières saisons en NBA et autour, il y a de quoi sortir quelques épisodes totalement dingues de la part des frères Malamut.

- Que le PR des Spurs laisse Benjamin Moubèche poser les questions qu’il veut à Victor Wembanyama pendant les confs de presse, sans que Victor ait besoin de placer des “Go ahead, Benjamin Moubèche” (note de l’intéressé : je n’ai finalement pas pu poser ma question à Victor ce jour-là).

- Une petite copine qui peut défendre sur plusieurs postes et qui sait naviguer à travers les écrans pour Rick Carlisle.

- Que Paige Bueckers finisse la saison en bonne santé et que son corps la laisse enfin justifier la hype. Et si le destin peut d’aventure l’envoyer à Minnesota à sa draft en WNBA, on signe également.

- Que vous soyez encore plus nombreux à nous regarder, à nous écouter et à nous lire en 2024. Il paraît que plus on est de fous, plus on rit. (Variante de Philippe Candeloro, “Plus y’a de fous, moins y’a de riz”).

Les moments de l’année 2023