Un weekend à regarder les playoffs NBA !

Un weekend à regarder les playoffs NBA !

On s’est tapé un grand kiff pendant quarante huit heures. Armé d’un League Pass, de temps à tuer et d’une réserve de quesadillas, on a maté quasiment tous les matches des playoffs NBA de samedi et dimanche.

Antoine PimmelPar Antoine Pimmel | Publié  | BasketSession.com / ANALYSES / Blog
- On commence ce marathon de playoffs NBA avec la rencontre entre les Philadelphia Sixers et le Miami Heat samedi soir. Bon, en vérité, on a raté le début parce qu’on se la coulait douce sur les bords de la Garonne en mangeant des empanadas. Presque aussi épicés que le duel entre les deux équipes. En parlant de soleil, J.J. Redick, T.J. McConnell et Dario Saric ont visiblement un peu trop traîné sur les plages de South Beach vu les marques rouges sponsorisées Biafine sur leurs bras. - Il y a encore vraiment des êtres humains qui estiment que la course au ROY donne matière à débat ? Ceux-là n’ont probablement pas vu un match des Sixers cette saison. D’ailleurs, regarder Ben Simmons jouer redonne foi au basket. Et en la vie. Pensez-y. - Marco Belinelli et Redick ont des couilles plus grosses que les vôtres. Parce qu’on peut se lustrer sur Simmons et sur ses passes venues d’ailleurs mais ce sont bien les vétérans qui plantent les tirs importants à chaque fois que Philly a besoin de paniers. Ça va aller loin en playoffs tout ça. Hassan Whiteside a joué 26 minutes dans le Game 4, soit le double de son temps de jeu moyen depuis le début de la série. Il a marqué 13 points pour autant de rebonds. Avec une bonne défense sur Joel Embiid et un +6 de différentiel. Ah. Il servait peut-être à quelque chose au final. - La preuve que Ben Simmons est un rookie ? Il a cherché des noises à James Johnson. L’ultime rookie mistake. Jamais. Grand malheureux. Jamais. L’ailier du Heat est ceinture noire de karaté. Pas celle de Maître Gim’s. Genre vraie ceinture noire qui te casse la gueule. - En parlant de grosse droite en pleine tronche. New Orleans c’est quoi ça ? Un sweep tellement violent. Anthony Davis et ses coéquipiers sont en mission. Le couteau entre les dents. - « Playoffs Rondo », c’est quand même un sacré délire satanique. Ou comment peser à 32 ans dans une ligue portée sur le tir extérieure quand tu rentres pas un caillou à plus de quatre mètres. 11,3 points, 48% aux tirs, 42% à trois-points, 7,5 rebonds et 13,3 passes sur la série. Sans compter une défense de psychopathe sur les arrières des Trail Blazers. - Vous ne le saviez pas mais Damian Lillard et Jrue Holiday ont échangé leurs enveloppes corporelles avant le début des playoffs NBA. On ne voit pas d’explications plus logiques. 41 points et encore un paquet de paniers décisifs pour le meneur des Pelicans dans le Game 4. Histoire de conclure le sweep. Dame Time, hein. - Calmos tous les locos qui taillent Portland depuis ce weekend. D’une part, NO avait gagné un seul match de moins que leurs adversaires en saison régulière (48 contre 49). Donc qu’on ne vienne pas nous bassiner d’un coup que les Blazers étaient archi favoris de cette série. De deux, se manger Anthony Davis – un top 5 player – était le pire matchup possible. Il n’y pas de basketteur de ce calibre à Minnesota, San Antonio ou Utah. Et en plus, à Portland, il n’y avait absolument aucun joueur pour défendre sur Davis. Ça justifie pas un sweep mais voilà quoi. Calmos. - Dans la nuit de samedi à dimanche, on s’est rendu compte que Derrick Rose était toujours un joueur de basket. On s’est dit que c’était sûrement dû à l’heure ou à l’ambiance festive. Ou que c’était juste un putain de rêve vu qu’on s’est à moitié endormi devant le match. Parce que, ouais, désolé, c’est toujours aussi chiant de regarder les Rockets. Puis on s’est réveillé le lendemain et on s’est rendu compte que c’était bien réel : 16 points en 21 minutes et +13 pour l’ancien MVP. Lui-même il n’a pas dû y croire. James Harden à 9/21 après avoir lâché un 2/18. Il est beau le MVP. - Ricky Rubio qui fait gagner son équipe en plantant shoot sur shoot sur la tronche de Russell Westbrook. Le même soir où Rose serait donc redevenu un joueur de basket. On est toujours pas sûrs que tout ça se soit vraiment passé mais on l’écrit quand même. Au cas où. - Dimanche matin. Enfin midi. Mais au réveil. On se fait donc Utah-Oklahoma City en replay juste après avoir tenu un grand débat sur Russell Westbrook au petit déjeuner. Gros soutien du MVP à coup de « vous critiquez son jeu parce que vous aimeriez être comme lui et avoir sa confiance en lui » et de « il est entier et fidèle à lui-même ». 14 points, 5/17 aux tirs et 8 balles perdues. Merci, Russ. - Quelques concours de shoots, un repas familial et une sieste plus tard, on se prend un Bucks-Celtics à l’apéro. Le game parfait pour se mettre en jambes. Surtout quand Jaylen Brown, Jayson Tatum et Terry Rozier animent un nouveau comeback. Mais Malcolm Brogdon, Thon Maker, Khris Middleton et évidemment Giannis Antetokounmpo ont sauvé Milwaukee. 2-2, des individualités intéressantes des deux côtés. Cette série est sous-cotée. C’est de la dynamite. - Jabari Parker va sûrement quitter le Wisconsin. Mais en attendant, il fait la différence : 16 points, 7 rebonds et +10. Milwaukee a gagné les deux matches depuis qu’il a repris du poids dans la rotation. Certainement pas un hasard. - JaVale McGee encore une fois précieux pour les Warriors. C’est quoi ces playoffs NBA ? Il doit bien exister un monde parallèle où l’on peut toujours se moquer de Rubio, Rose et McGee sans passer pour des cons. - Même en étant claqué et au bout de ta vie à 23 heures un dimanche, tu peux encore prendre du plaisir. Parce que c’est Manu Ginobili, 40 balais, qui en donne. Lui n’est visiblement jamais fatigué. Un vrai signe d’encouragement qui rassure au moment de vieillir. D’ailleurs, on a pas tenu le coup pour les deux derniers games de la nuit. Mais c’était un sacré weekend.
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