Portrait-robot du basketteur du dimanche

Vous avez forcément déjà rencontré au moins un de ces profils sur un playground. Peut-être êtes-vous même l'un d'entre eux...

Portrait-robot du basketteur du dimanche

Le collégien freestyler

robot_crosserProfil : Homme entre 12  et 18 ans (parfois plus…) avec scooter et manchon sur le coude. C’est un fan absolu du cross-over. Le dunk, il kiffe aussi, mais à 1,60  m ce n’est pas pour tout de suite. Mais le cross, aaaah le cross  ! Il s’entraîne tous les soirs dans sa chambre devant sa glace, face à sa mère, son chien, son ficus et qu’est-ce qu’ils prennent tous cher  !
Lieu de vie : Petite ville ou grande ville, il est très répandu et évolue dans de multiples environnements.
Terrain de jeu  : « Streetball for life baby ! ». Il refuse de s’inscrire en club (trop de contraintes et pas d’entraînement au cross) et n’a pas l’autorisation de jouer le soir en semaine. Donc il squatte véner le bitume de son playground où c’est déjà une petite légende, malgré les nombreux « haters » du coin, notamment Madame Rodriguez du bâtiment C qui dit qu’il fait trop de bruit. "Biatch !"
Signes distinctifs : Legging sous le short coordonnéà la couleur de ses chaussures, jersey NBA Replica de Kyrie, sneakers usées par ses entraînements répétés au cross, headband, wristbands, sweatbands, fingerbands etc.
Son activité en semaine  : Il traîne sa balle au collège, place des cross dans les couloirs, dans la cour de récré, dans le hall, sur le parking, aux chiottes…
Les raisons de son échec : Il aime le basket parce que c’est cool et que ça va bien avec Drake. Son problème, c’est qu’il s’entraîne tellement au cross que lorsqu’il en réussit un en situation de jeu, il perd tous ses moyens et ne marque jamais un panier. Mais peu importe, il kiffe et demande à son pote de poster son "cross tellement louuuuurd" sur YouTube histoire de se faire saucer par ses autres potes crossers. « CrossOverCrew 4 Ever ! »

  • Chances de le croiser un jour : 95%
    Il squatte le terrain tellement longtemps, fait tellement de bruit avec son Beats Pill à donf et hurle tellement souvent que vous ne pouvez pas le louper.
  • Degré de handicap pour une équipe : 90%
    Une véritable plaie. Non seulement il ne sert à rien, car défendre, prendre un rebond ou faire une passe ne font pas partie de ses compétences, mais surtout il sclérose le jeu tel un virus en gardant la balle et en dribblant pendant des heures pour… placer son cross.
  • Chances de s’en sortir un jour : 5%
    Il va grandir et va peut-être se lasser du cross et donc du basket. C’est la seule solution pour en être un jour débarrassé. En revanche, les chances pour qu’il évolue et devienne un vrai joueur sont minimes.