Quai 54, le récit du Day 1

Il s'est passé beaucoup de choses sur et en dehors du terrain durant ce premier jour du Quai 54 !

BasketSessionPar BasketSession  | Publié  | BasketSession.com / NEWS / Récap
Quai 54, le récit du Day 1

Les matches

8e de finale Django Squad (FRA) 25–26 Midnight Madness (UK) La première des deux équipes anglaises n’est pas venue pour blaguer. Alors que sur le papier le Django Squad a belle allure avec Raphaël Desroses, Clarence Juillet ou Steve Ho-You-Fat, ce sont bien les Grands-Bretons qui imposent leur loi  après un game d’ouverture très physique. Ada Sané, le joueur du Paris-Levallois, est dégoûté : « Chaque année on va en demi-finale, c’est très décevant. On s’est peut-être dit que ce serait facile… » Open Run (Pays-Bas) 29–20 SCB Fisb Les Néerlandais, déjà intéressants à suivre l’an dernier, sont revenus avec un roster très complet : des bûcherons, des artistes, et même un shooteur rouquin, « Schelvis ». Les Italiens ne font pas le poids mais on le mérite de tordre le cou à leur réputation en ne floppant pas une seule fois… L’habile dribbleur transalpin « The Mask » quitte déjà la compétition, faute de soutien. Aguibasket 22–35 Midnight Madness All-Stars La deuxième équipe anglaise n’est pas la moins bonne. Les pauvres Guinéens prennent le bouillon et découvrent que les Britishs peuvent être plus insolents que polis. « Dookatello », notamment, leur en fait voir de toutes les couleurs. On commence à se rendre compte que la Perfide Albion est capable de faire main basse sur ce tournoi. Novi Sad (Serbie) 27-28 Der Stamm (Allemagne) Lorsqu’on voit débarquer la team de Novi Sad avec dans ses rangs la star du 3x3 Dusan Bulut, on se dit que les Allemands vont rapidement pouvoir aller prendre leur douche et faire du tourisme. Bulut confirme qu’il est au-dessus du lot en cassant reins et chevilles dès que l’occasion se présente, mais ses coéquipiers sont moins inspirés. En face, l’Angolais John Lopes domine le match physiquement à coups de claquettes dunks et de malice. Les Serbes ont une balle de match mais Bulut manque de peu le shoot de la gagne. « D’habitude, je les mets ceux-ci. On avait 3 rookies avec nous ce coup-ci, ce n’était pas évident. Je reviendrai l’an prochain ! », prévient-il. FSBA China 22-56 No Spain No Gain Saluons déjà le petit jeu de mots de nos « amis » espagnols pour le nom de leur équipe. Saluons ensuite la première participation d’une équipe chinoise au Quai 54. Certes, le FSBA China a pris une déculottée (56-22), mais on constamment chercher à jouer et à faire le spectacle. Problème, les Ibères ont quelques pépites dans leurs rangs, comme le meneur Llorca, taquin et humiliant pour la team de l’Empire du Milieu. Un match trop facile pour des Espagnols qui chantent et dansent en plein match, voire même pratiquent le trashtalk face à des adversaires qui ne comprennent pas un traître mort de leur langue…  Le dénommé « More Free », star en Chine et très applaudi par le public du Quai, prévient qu’il reviendra pour faire mieux l’an prochain, et qu’il « n’avait jamais vu un tel niveau en streetball ». La Fusion 36–27 Guetto Family (Lettonie) En voyant débarquer l’escouade composée par La Fusion, on se dit qu’on tient peut-être le vainqueur du tournoi : Amara Sy, Steed Tchicamboud, Andrew Albicy, Michel Morandais, William Gradit etc… Le pire, c’est qu’Adrien Moerman, Nobel Boungou Colo et Ali Traoré devaient se joindre à la fête. Ils avaient une bonne excuse puisqu’ils disputent tous les trois la finale de Pro A. Sur le terrain, c’est moins simple. Les Lettons sont fidèles à leur réputation et shootent facilement de partout sur le terrain. Un peu poussive, La Fusion accélère en 2e mi-temps avec un Bandja Sy (SLUC Nancy) de compet, ce qui n’empêche pas « L’Escroc » Steed Tchicamboud de réclamer plus à ses partenaires. « On a pris les Lettons de haut, on n’a plus le droit de faire ça. Notre objectif est de gagner, même si il y a des équipes de jeunes qui veulent nous la mettre (sic ) ». Hoodmix 29–21 Chileague Grosse affiche entre les tenants du titre français, Hoodmix, et une sélection venue de Chicago pour imposer sa loi sur le quai. Le match est physique, presque comme une finale, mais Hoodmix, emmené par Angelo Tsagarakis et l’impeccable Lamine Kanté, tient le choc pour éviter l’upset. Le dénommé « LeBron’s Chi-Town » concède que le niveau de jeu était élevé et que Hoodmix a des chances de remporter à nouveau le Tournoi. On veut bien le croire. La Relève 20–13 Staff Médical Du côté de La Relève, on n’est pas non plus venu pour bronzer. Avec Solo Diabaté, Jordan Aboudou, Georgi Joseph, Carl Ona Embo et Abdoulaye Loum, il y a de quoi faire. Au terme d’un match très défensif  et accroché, La Relève se fait respecter et atteint les quarts de finale grâce notamment à une domination sur le plan athlétique. Quarts de finale Open Run 15-29 Der Stamm Les quarts ont commencé dès samedi soir avec cette opposition entre Néerlandais et Allemands. Là encore, les Germains créent la surprise alors qu’on attendait Open Run plus solide et plus douée. Pour ne pas changer les bonnes habitudes, John Lopes fait encore un joli chantier et entraîne tout le monde dans son sillage. Au final, la domination allemande est logique et leur parcours se poursuit avec un ticket pour les ½ finale, une première pour une sélection d’outre-Rhin. No Spain No Gain 20–28 Midnight Madness Future Les Espagnols ont vite calmé leur enthousiasme et n’ont pas pu faire les malins comme contre la sélection chinoise. Là encore, on voyait nos voisins l’emporter mais il y aura, comme supposé, du rosbeef au menu dimanche dans le dernier carré…

Les animations

- Gradur a fait le show devant un public bouillant malgré le soleil de plomb. - Mac Tyer a débarqué dans l'après-midi en interprétant quelques uns de ses classiques et des morceaux de son nouvel album, "Je suis une légende".
Merci au @quai54 c étais lourd!!!!!!! #quai54 #mactyer #JeSuisUneLegende #Untouchable #authentik photo by @hlenie #lourd Une photo publiée par Mac Tyer (@mactyer_officiel) le
- Mokobe a encore diverti le public au micro avec des punchlines qui ont comme souvent fait mouche. Le rappeur du 113 a aussi convié le public à un petit concours de danse, remporté par une petite fille tout sauf timide. Mokobe a aussi répondu à la requête d'un petit garçon, qui a voulu faire quelques paniers en hommage à son frère décédé, un moment touchant. Enfin, on peut dire que le public a été au rendez-vous en termes de ferveur, vu le boxon qui a régné dans les tribunes toute la journée. Comme dirait l'autre : "Vivement dimanche !"   RETROUVEZ NOTRE LIVE TWEET DU DAY 1.
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