Quand DeMarcus Cousins brille, les Warriors sont terrifiants

DeMarcus Cousins a montré cette nuit la dimension qu'il peut apporter aux Golden State Warriors lorsqu'il est en pleine forme.

Quand DeMarcus Cousins brille, les Warriors sont terrifiants
Il y a encore quelques jours, DeMarcus Cousins était la cible des critiques des supporters des Golden State Warriors et des médias. Pointé du doigt comme une lacune, principalement défensive, après six défaites en dix matches des doubles-champions en titre. Les critiques sur un cas isolé sont parfois dures mais elles n’étaient pas complètement injustifiées. Le pivot All-Star est encore en phase de reprise après un an d’absence. Sauf que le temps n’est pas forcément son alliée à quelques semaines des playoffs. Son manque de vitesse latérale peut être exploité sur des picks-and-roll, comme les Houston Rockets l’ont fait lors de l’avant-dernier affrontement entre les deux équipes. Les Texans l’avaient emporté malgré l’absence de James Harden. C’est contre ces mêmes Rockets, cette fois-ci avec leur MVP, que DMC a marqué les esprits cette nuit. Il a pris le relais d’un Kevin Durant forfait (blessure à la cheville) pour délivrer sa meilleure performance de la saison. 27 points, 11 sur 16 aux tirs, 8 rebonds, 7 passes et un différentiel de +7 pour une victoire sur le fil (106-104).

« C’est probablement son match le plus complet depuis qu’il est ici », témoigne Klay Thompson, auteur de 30 points cette nuit dont 5 paniers primés. « J’ai pu obtenir des tirs ouverts grâce à ses passes. Il donne une toute autre dimension à notre équipe. Vous avez vu ce soir ce qu’il peut faire pour nous. »

Les Warriors n’ont effectivement jamais eu un joueur comme DeMarcus Cousins. Une vraie présence, dominante, sous le panier. Il le dit lui-même, « personne ne peut l’arrêter en un-contre-un. » Sauf que le système de Steve Kerr ne s’est jamais reposé là-dessus. Et ça aussi ça demande un temps d’adaptation, en plus des ajustements nécessaires entre Cousins et ses coéquipiers et en plus de sa recherche de rythme. Ça fait beaucoup.

« Je pense qu’il faut se souvenir que ce n’est que le début du processus. Je ne sais pas combien de matches il a joué pour nous ? 20 ? On apprend encore. Moi aussi. Je dois apprendre à mieux l’utiliser », admet le coach.

Il reste quinze matches de saison régulière aux Warriors pour vraiment trouver leurs repères avant les playoffs.