Les dix recrues les plus intrigantes de l'été 2018 en NBA

Julius Randle (New Orleans Pelicans)

L'intrigue : Avec Randle et Mirotic, les Pelicans n'auraient-ils par le combo parfait pour encadrer Anthony Davis ? Randle a tout cassé chez les Lakers l'an dernier et semble déterminé à montrer qu'il avait sa place dans le nouveau projet post-arrivée de LeBron. C'est du coup à NOLA, avec comme mission de continuer à brutaliser les raquettes adverses tout en compilant des double-doubles, que se poursuivra sa carrière. Ses gros progrès entrevus l'an dernier demandent confirmation et il conviendra de surveiller sa montée en puissance. Peu de joueurs évoluent avec une telle intensité et la rage de prouver que sa cote en début de carrière n'était pas usurpée. On a particulièrement hâte de le découvrir en playoffs, où son énergie pourrait faire la différence.

DeAndre Jordan (Dallas Mavericks)

L'intrigue : A l'heure où tout le monde ou presque veut étirer le jeu, les Mavs ont décidé de miser sur un rim-runner d'élite. Pour la première fois de sa carrière, Jordan va évoluer sous un autre maillot que celui des Clippers. On ne se fait pas trop de souci quant à sa capacité à contrer 2 ou 3 tirs par match et à récolter quelques moissons au rebond. Il sera intéressant en revanche d'observer la situation si tout ne marche pas comme prévu. Tout le monde a encore en tête son départ manqué pour Dallas il y a trois ans et la rancoeur pourrait rapidement remonter. A 30 ans, DeAndre risque aussi d'être petit à petit confronté à un déclin physique, lui dont le jeu est avant tout basé sur des qualités athlétiques démentielles. Si autour la mayonnaise prend, il devrait pouvoir se contenter de faire ce qu'il fait de mieux, le tout devant sa famille et dans une équipe avec moins de "drama" que les Clippers.

Dwight Howard (Washington Wizards)

L'intrigue : On connaît la réputation de poison de vestiaire de Dwight Howard ces dernières années. Les récits de scènes de liesse à Atlanta et Charlotte notamment ne manquent pas. En attendant, "D12" fait toujours le job dans la raquette et connaît la recette d'une saison en double-double de moyenne. Ce qui sera vraiment intéressant à suivre, au-delà du cocktail explosif que peut représenter sa présence dans un locker room déjà tendu, c'est l'évolution de son jeu. Oui, Dwight a décidé de complètement modifier son approche à 32 ans. Ses trainers évoquent des efforts importants sur sa conduite de balle (on s'en était aperçus à Charlotte), mais aussi et surtout sur sa capacité à s'éloigner du cercle. On a du mal à se dire que l'ancien meilleur défenseur de la ligue peut devenir "sa propre version d'Anthony Davis et Kevin Durant", mais on a furieusement envie de le voir essayer...