Menaces de mort envers son GM et un coéquipier
Harding manque de plus en plus de matches et quitte Detroit pour Chicago en 1967, mais après une saison durant laquelle il jouera seulement 14 rencontres avec les Bulls où ses stats sont en chute libre, l'histoire tourne court. Malgré une image complètement détériorée, Indiana l'engage dans ses rangs et lui propose un nouveau challenge au sein de l'ABA. S'il se refait une santé sur le terrain, (13,4 points, 13,4 rebonds en 25 matchs), il est de moins en moins lui-même (mais l’a-t-il vraiment été un jour ?). Celui à qui les observateurs auraient promis la lune poursuit à Indianapolis sa descente aux enfers allant même jusqu’à menacer son coéquipier Jimmy Rawl avec une arme à feu. Le GM des Pacers de l’époque subira également le même sort mais par presse interposée. Devenu complètement incontrôlable, la rumeur dira qu'Harding a même pris l’habitude de se promener avec un flingue dans son sac de sport (Gilbert Arenas likes this). Marginalisé, sa carrière se termine aussi prématurément qu'elle a commencé. A 25 ans, il est désormais bien loin du monde du basket et zone dans Detroit entre alcool, drogue et braquages foireux qui l'emmèneront vers les tribunaux et la prison. Un jour, alors qu'il aurait tenté de braquer une boutique de Detroit à visage découvert, la légende raconte que le vendeur aurait reconnu la grande carcasse du bonhomme :« Qu’est ce que tu fais, Reggie ? » « Ce n’est pas moi man », aurait alors répondu Harding qui ne savait pas encore qu'il vivait les dernières années de sa vie.