Rookie of the Year Race : Ben Simmons et Donovan Mitchell, ça castagne

Co-leaders - Ben Simmons (Philadelphia Sixers) et Donovan Mitchell (Utah Jazz)

On sait. On avait dit que sauf blessure sérieuse comme Joel Embiid, le titre de rookie de l'année était promis à Ben Simmons. L'Australien se porte bien physiquement et continue d'être un régal pour les yeux lorsqu'il se prend pour Magic ou LeBron. Plus passeur que scoreur en décembre, il est en train de retrouver ses standards du début de saison depuis le début de l'année. On le voit un peu moins sur le parquet (28 minutes/match depuis janvier), mais c'est aussi un moyen pour Brett Brown de ne pas cramer son prodige. Si Simmons nous semble devoir accepter, pour le moment, de partager l'honneur virtuel du titre de RoY, c'est parce que pendant que lui a un peu stagné, Donovan Mitchell a continué de monter en puissance. Sur le plan statistique, hormis au scoring, Ben Simmons est intouchable avec des pourcentages d'adresse très propres (à relativiser par son recours inexistant au shoot à mi et longue distance) et une influence sur le jeu évidente. Simplement, Mitchell est devenu l'option n°1 du Jazz et s'épanouit à la vitesse de la lumière dans cette ligue. Sa faculté à prendre les matches en main en attaque et ne pas baisser la tête lorsque le score est serré tout en jouant aussi dur mérite des louanges. Son sens du spectacle, couplé à l'énergie et la motivation qu'il dégage à chaque pas, chaque saut, chaque shoot, tout autant. Depuis le début de l'année, Mitchell tourne à 27 points de moyenne avec une insouciance offensive qui défie l'entendement. Charge à Ben Simmons de montre qu'il peut passer la seconde et répondre à l'intensité que lui oppose Mitchell. Histoire de rendre cette quête pour le titre de rookie de l'année encore un peu plus haletante. Leurs stats : Ben Simmons - 16.8 points, 8 rebonds et 7.3 passes à 51.3%, Donovan Mitchell - 19.3 points à 44.8%