RoY Race : Simmons-Mitchell, c’est haletant

La course au titre de Rookie of the Year a pris une tournure intéressante à mi-saison, avec un Donovan Mitchell revenu à hauteur de Ben Simmons grâce à des performances détonantes.

RoY Race : Simmons-Mitchell, c’est haletant
La mi-saison est dépassée et la lutte pour le titre de Rookie of the Year est bien plus incertaine qu'on ne le pensait le mois dernier. Voici un petit point sur les rapports de force, avec 10 débutants qui trustent le haut du pavé.

Mention honorable

10- Frank Ntilikina (New York Knicks)

Le meneur des Knicks continue son apprentissage dans un rôle de back-up de Jarrett Jack, avec toutefois un peu moins de temps de jeu dans les moments-clés, alors que Jeff Hornacek se plaisait à lui faire jouer tout le quatrième quart-temps à l'occasion. Pour certains, Ntilikina a quelque peu heurté le rookie wall. On ne peut pas nier qu'il a récemment eu un peu plus de mal à s'exprimer offensivement. Cela dit, il aussi réussi son meilleur match en carrière récemment contre Brooklyn et dispose toujours des fameux "intangibles" (défensifs en particulier) qui font défaut à beaucoup de ses camarades de cuvée. On attend plus de lui, surtout si la 8e place s'éloigne petit à petit pour les Knicks et que son temps de jeu augmente, mais on ne s'inquiète pas.

9- Bogdan Bogdanovic (Sacramento Kings)

Belle montée en puissance du Serbe, que l'on voyait déjà augmenter son niveau de jeu et son impact il y a un mois. C'est simple, Bogdanovic est à l'heure actuelle le joueur le plus fiable des Kings. Depuis le début de l'année, l'arrière de Sacramento s'est octroyé plus de responsabilités offensives (16.3 points de moyenne, 54.8% d'adresse globale et 58.6% à 3 points depuis le 31 décembre). Son niveau de crack européen ne pouvait rester en sommeil bien longtemps et on commence à voir tranquillement l'étendue de son talent. Il risque de grimper encore dans ce classement lors de la deuxième partie de saison.

8- OG Anunoby (Toronto Raptors)

Ses statistiques ne défient toujours pas l'entendement, mais Anunoby continue d'être titulaire dans l'une des équipes les plus performantes de la ligue. Ses qualités défensives, son intelligence de jeu et son efficacité (même s'il ne prend que peu de risques offensifs) font merveille chez les Raptors. Pas sûr que dans cinq ans on se dise qu'il n'est que le 8e meilleur joueur de cette classe de Draft. OG, c'est du déjà fiable mais avec une marge de progression encore assez séduisante.

7- Dennis Smith Jr (Dallas Mavericks)

D'aucuns le voient déjà comme un top 3 ou 4 chez les rookies cette saison, mais Smith bénéficie d'un temps de jeu important et d'un entourage favorable. Ça n'enlève rien à ses qualités, à son potentiel et au leadership qu'il a déjà laissé entrevoir après quelques mois dans la ligue. Le meneur des Mavs manque simplement un peu d'impact direct sur les résultats de son équipe. C'est pour cette raison qu'on l'a classé un cran en-dessous d'un meneur moins prolifique au scoring et moins adroit comme Lonzo Ball.

6- Lonzo Ball (Los Angeles Lakers)

Lonzo Ball affiche toujours une adresse globale et à 3 points indigne. Mais le meneur des Lakers progresse en la matière et continue d'être productif à la passe, au rebond et, plus étonnant, en défense. Là où il marque des points, c'est sur l'importance qu'il a déjà prise au sein du groupe de Luke Walton. En son absence, les Lakers ont perdu leurs 8 matches. Ball est le rookie qui facilite le plus le jeu pour ses partenaires et c'est un facteur à prendre en compte, notamment par rapport à un "rival" comme Dennis Smith.