Zach Lowe : « Je ne connais personne qui a aimé le trade de Rudy Gobert pour Minnesota »

Les insiders et les dirigeants NBA étaient sceptiques sur le transfert de Rudy Gobert aux Timberwolves et, pour l’instant, ils semblent avoir raison.

Zach Lowe : « Je ne connais personne qui a aimé le trade de Rudy Gobert pour Minnesota »

Rudy Gobert est un compétiteur féroce qui croit fort en lui. Ce sont là deux de ses forces, en plus de tout ce qu’il sait faire sur un terrain. Du coup, ce n’est pas étonnant d’avoir entendu le Français afficher ses ambitions après son transfert aux Minnesota Timberwolves. Le pivot All-Star s’est mis à évoquer le titre, présentant ainsi l’objectif de la franchise pour les saisons à venir.

Mais même en étant optimiste, ça reste une lecture sacrément mauvaise de la situation de la franchise. Les Wolves n’étaient pas à une pièce du titre la saison dernière, loin de là, et cette pièce n’est pas non plus l’intérieur tricolore. Oui, l’équipe peut progresser grâce à son arrivée et à l’évolution des jeunes joueurs que sont Anthony Edwards et même Karl-Anthony Towns.

Encore faudrait-il que ce soit un bon « fit. » Jouer avec deux grands dans cette NBA reste un pari risqué. Le fait que, pour l’instant, ça ne marche pas vraiment pour Rudy Gobert et ses coéquipiers. Les insiders et même les dirigeants NBA interrogés par Zach Lowe, l’un des analystes les plus cotés et les mieux informés du marché, l’ont vu venir.

« Pour chaque transfert qui divise, il y a toujours quelqu’un dans la ligue pour dire ‘je vois ce qu’ils veulent faire, j’aurais aussi fait cet échange.’ Le trade de Sabonis et Haliburton est un bon exemple. J’ai trouvé que les gens ont beaucoup trop critiqué les Kings. Je pense que les Pacers s’en sont mieux sortis. Mais j’ai trouvé que les Kings ont été injustement critiqués. Il y avait des gens en NBA qui ont aimé ce trade et qui étaient sûrs que ça allait marcher.

Mais pour celui de Rudy Gobert à Minnesota, Je n’ai trouvé personne qui a pensé que c’était un bon deal pour les Wolves. »

Pour l’instant, l’équipe affiche un différentiel négatif quand le Français est sur le terrain. Quelque part, c’est logique, ça demande un temps d’adaptation. Mais les dirigeants ont cédé cinq joueurs et quatre picks pour faire venir Gobert. C’est énorme. Et ils pourraient vite se retrouver sous pression si jamais l’équipe ne relève pas rapidement la barre.