Sebastian Telfair reboosté par son expérience en Chine

De retour en NBA après une saison passée en Chine, Sebastian Telfair espère rattraper le temps perdu à Oklahoma City.

Sebastian Telfair reboosté par son expérience en Chine
Ancienne vedette des playgrounds et des lycées de Big Apple, Sebastian Telfair attend toujours de gagner sa place à long terme au sein d'un roster NBA. Après avoir déjà porté sept maillots différents en neuf saisons passées dans la grande ligue (Portland, Boston, Minnesota, the Los Angeles Clippers, Cleveland, Phoenix et Toronto), le 13ème choix de la draft 2004 avait l'an dernier préféré faire ses valises pour rejoindre le championnat chinois et se rapprocher son cousin, Stephon Marbury. Signé début juillet par le Thunder après un an d'exil, il espère enfin s'imposer outre-Atlantique et prouver qu'il est capable de jouer un rôle majeur chez un prétendant au titre. A 29 ans, il n'a qu'une idée en tête : rattraper le temps perdu et participer pour la première fois de sa carrières aux joutes printanières de playoffs :
« Je ne suis vraiment pas satisfait. Je suis un basketteur, je suis un joueur et j’adore jouer. Je n’ai juste pas eu autant d’opportunités que ce que j’aurais souhaité », a-t-il confié à The Oklahoman.
Loin de la hype qui avait accompagné son arrivée en NBA, c'est par la petite porte que le natif de Brooklyn va effectuer son retour sous les couleurs du Thunder. Engagé au salaire minimum (1,3 millions de dollars) alors qu'un contrat de 7 millions de dollars sur deux saisons l'attendait en Chine, il est aujourd'hui prêt à démontrer que ses qualités de meneur créatif sont toujours intactes. Galvanisé par une saison durant laquelle il a porté son équipe de Tianjin du haut de ses 26 points et 6 passes de moyenne, c'est donc avec une confiance retrouvée qu'il entame ce nouveau chapitre de son histoire.
« Je me suis prouvé des choses à moi-même en ayant l’opportunité de jouer 30 minutes tous les soirs. Mon équipe attendait de moi que je sois le gars qui marque 30 points par match pour aller chercher la victoire. Ça a été énorme pour moi d’aller là-bas. Ça m’a donné la possibilité de retrouver mes jambes. »
A lui désormais de convaincre Scott Brooks qu'il peut représenter une solution fiable en sortie de banc et qu'il vaut mieux que les 7,4 points (à 39% aux tirs) et 3,5 passes qu'il affiche jusqu'à présent en carrière...