Tony Snell est sur le spectre autistique : « Ma vie a pris un sens »

A 31 ans et après 10 ans en NBA, Tony Snell a découvert qu'il était sur le spectre autistique.

Tony Snell est sur le spectre autistique : « Ma vie a pris un sens »

Tony Snell n'a plus joué en NBA depuis un match de play-in en 2022, sous le maillot des New Orleans Pelicans. L'ancien joueur des Bulls, des Bucks, des Pistons, des Hawks ou encore des Blazers était dernièrement en G-League avec les Maine Celtics. Snell avait récemment d'autres choses à gérer qu'un éventuel retour dans la ligue. Dans une interview accordée à Today, l'ailier de 31 ans a révélé qu'il avait très récemment été diagnostiqué comme étant sur le spectre autistique.

L'autisme englobe des cas très différents, mais il y a tout de même une constante : des difficultés dans les interactions sociales et dans la capacité à créer des relations avec les autres. Tony Snell s'est toujours senti différent, bien qu'il ait réussi à atteindre son rêve de jouer en NBA et qu'il soit parvenu à fonder une famille. C'est justement lorsque son fils Karter a été diagnostiqué autiste que Snell s'est posé des questions et a pris conscience que sa différence était peut-être la même.

"J'ai toujours été indépendant et solitaire. J'étais incapable de me connecter aux gens sur le plan personnel. Je n'ai pas été surpris du diagnostic, parce que je me suis toujours senti différent. J'ai ressenti un soulagement parce que j'ai compris pourquoi j'avais toujours été comme ça. Ma vie a pris un sens. J'ai eu cette sensation de clarté, comme si j'avais mis des lunettes 3D".

Tony Snell est convaincu que s'il avait reçu ce diagnostic plus jeune, il n'aurait probablement pas été en mesure de devenir professionnel, tant l'autisme est encore mal connu et appréhendé dans le monde du sport et plus globalement dans certaines communautés. Aujourd'hui, Snell s'apprête à travailler via la fondation qu'il a créée avec son épouse Ashley pour la compréhension et l'inclusion de l'autisme, en collaborant notamment avec les Special Olympics, qui permettent aux personnes souffrant d'un handicap mental ou de particularités intellectuelles d'avoir leurs propres J.O.