Top 15 : Les joueurs qui ont marqué la décennie

Voici le classement des 15 joueurs qui ont selon nous le plus marqué cette décennie qui s'achève dans quelques jours.

Top 15 : Les joueurs qui ont marqué la décennie

13- Derrick Rose

Il était l’homme censé dominer cette décennie. L’un de nos anges partis trop tôt. En 2010, le phénomène Derrick Rose prenait la NBA et ses défenseurs de vitesse, à coup de démarrage explosif et de dunks supersoniques. Au point de devenir le plus jeune MVP de l’Histoire, à 22 ans, en 2011. Son ascension a redonné vie à une fan base de Chicago qui attendait impatiemment la relève de Michael Jordan. En plus, c’est un enfant de la ville qui a ramené les Bulls vers les sommets. Le titre aurait été la suite logique. Mais à force de décoller très haut, de dunker très fort et de retomber très lourdement sur ses appuis, Rose a fini par se briser les genoux. Les chevilles aussi. Des blessures graves qui se sont accumulées et qui ont complètement déraillé sa carrière. Il a mis des années à s’en remettre. Pas seulement physiquement mais surtout mentalement. Un déclin entre 2013 et 2017. Jusqu’à toucher le fond. Il aurait même envisagé d’arrêter le basket. Aujourd’hui, il est en paix. Devenu sixième homme, D-Rose n’est plus un All-Star mais il est l’un des éléments les plus tranchants de son équipe. Il a même battu son record en carrière en claquant 50 points avec Minnesota l’an dernier. Une histoire triste. Mais une belle histoire quand même. On s’en souviendra pendant longtemps.

12- Draymond Green

La deuxième moitié de la décennie n’aurait pas eu du tout le même visage ou la même saveur sans Draymond Green. Car sans lui, les Golden State Warriors ne seraient jamais devenus l’une des meilleures équipes de tous les temps. Ou plutôt, ça ne serait jamais arrivé si Steve Kerr n’avait pas eu la brillante idée de décaler son joueur aux postes quatre et cinq. Mark Jackson, son prédécesseur, ne savait pas quoi faire de Green. Il l’utilisait avec parcimonie, parfois à l’aile, parfois dans la raquette. Kerr a vu en ce basketteur capable de tout faire le moteur de son système tout en mouvement. Et aussi le chef de sa défense. DPOY, All-Star, leader vocal des Warriors, le natif de Saginaw s’est affirmé comme un joueur majeur de la NBA. Et il a été au coeur de la domination des Californiens, sacrés trois fois en cinq finales (de suite). Sans sa suspension lors du Game 5 en 2016, Draymond Green compterait peut-être même quatre bagues.