« Je crois que j’ai gagné le droit de rester », a-t-il confié au Dallas Morning News. « Je croise les doigts. L’année prochaine sera certainement une meilleure année. Nous pouvons attirer plus de joueurs, plus de talents. Désormais, je connais mon rôle et je connais les systèmes. C’est comme une seconde nature pour moi maintenant. Je connais très bien la ville. J’ai l’habitude de sortir, d’aller à des matches du SMU. Je me sens très bien ici. »Et alors que les Mavs ont toujours l'espoir de retrouver les playoffs cette saison, Vince Carter se réjouit de l'ambiance qui règne au sein du vestiaire de Dallas et qui le motive à l'idée de prolonger l'aventure dans le Texas.
« J’adore les gars et le noyau que nous avons ici. Avec mon rôle et ma façon de jouer, j’aide vraiment les autres. Et ils apprécient ça. J’espère que ça suffira pour qu’on continue à me faire assez confiance pour obtenir un temps de jeu significatif et continuer d’aider les autres joueurs. »Après 16 saisons passées dans la grande ligue, le vétéran sait toutefois mieux que personne que tout peut aller très vite et que rien ne garantit que les Mavericks prolongeront son bail l'année prochaine.
« Je suis conscient du côté business. Peut-être qu’ils ont besoin d’argent. Mais j’espère qu’on va en discuter pour l’année prochaine ».Il espère néanmoins que son excellente saison en tant que sixième homme (12,1 points à plus de 41% aux shoots, 3,6 rebonds, 2,7 rebonds en 24 minutes) plaidera en sa faveur. Vince Carter estime également que sa capacité d'adaptation dans un rôle plus en retrait que lors de ses plus belles années convaincra ses dirigeants de lui donner l'opportunité de poursuivre sous les couleurs texanes une carrière déjà accomplie
« Au début de la première année, j’ai dû apprendre. Il faut toujours avoir une mentalité de titulaire, à continuer à être agressif et à créer du jeu mais toujours en fonction des systèmes. Tout en continuant de rester dans le rôle qu’on me confie. C’est le plus important pour les joueurs, surtout pour ceux qui étaient titulaire et qui sont désormais remplaçants. Il faut accepter cette nouvelle situation. Quand vous l’acceptez, tout devient plus facile. »