Les Warriors plient l’affaire en dominant les Spurs

Ce choc attendu comme un juge de paix à l'Ouest a tourné à l'avantage de Golden STate malgré un début de match cauchemardesque.

Les Warriors plient l’affaire en dominant les Spurs
On a bien cru que les Warriors allaient vivre une soirée sans et relancer l'intérêt de la course à la 1e place dans la Conférence Ouest. Il n'en est rien. Après un début de match désastreux où les Californiens ont été menés de 22 points en début de 2e quart-temps par des Spurs bien en place, les mouches ont changé d'âne. Steve Kerr et son groupe n'ont pas paniqué et ont parfaitement réagi avec un accomplissement prometteur : mettre Kawhi Leonard en difficulté. La star des Spurs n'a shooté qu'à 7/20 et a dû faire face à une rotation de défenseurs très agressive qui l'a quelque peu fait déjouer. A l'origine du réveil, l'inévitable doublette Stephen Curry-Klay Thompson. Le double MVP en titre bientôt déchu a inscrit 29 points et délivré 11 passes décisives, pesant de tout son poids face à un Tony Parker fantomatique. L'ancien meneur des Bleus a passé 24 minutes difficiles sur le parquet : 0 pt (0/4), 2 passes, 2 interceptions, un rebond. Le basket n'est pas qu'une histoire de stats, mais l'impact de "TP" sur cette rencontre que l'on espère pas annonciatrice d'un futur calvaire pour lui, a été clairement insuffisant. Chez les Spurs, le plus fringant aura finalement été Pau Gasol (18 points, 8 rebonds et 5 passes), plus adapté à un match de cette trempe que le starter Dewayne Dedmon. Chez les remplaçants, David West a brillé contre ses anciens coéquipiers avec 15 points, 5 passes et 4 rebonds, au même titre qu'Andre Iguodala, rarement aussi pertinent en attaque que cette nuit (14 points, 6 rebonds à 6/9). L'affaire semble entendue maintenant que les Warriors possèdent 3.5 victoires d'avance à 7 matches de la fin, ce qui ne chagrinera pas trop Gregg Popovich, comme toujours paré à toute éventualité en playoffs.