Earl Manigault : Les Fondations d’une Légende Urbaine – Partie 2

La vie d'Earl "The Goat" Manigault était une épopée faite de triomphes éclatants et de défis déchirants, une saga qui a commencé dans les rues animées de Harlem, mais dont l'impact a transcendé les limites de son quartier natal.

Au lycée Benjamin Franklin, Earl a révélé son génie athlétique, écrivant son nom dans les annales du basketball de New York. Avec une moyenne de 24 points et 11 rebonds par match, il est rapidement devenu une figure emblématique du basketball scolaire public de la ville. En 1950, il a même battu le record de la NYC junior high school en marquant 57 points lors d'un seul match, établissant ainsi sa réputation de joueur prodige.

La légende urbaine veut qu' Earl Manigault, , ait été capable de sauter si haut qu'il pouvait rattraper des pièces de monnaie posé sur la planche rien qu'en dunkant. Cependant, comme beaucoup de légendes urbaines, il est difficile de vérifier la véracité de cette histoire, elle fut cependant narré dans le film Rebound : the legend of Earl « The Goat » Manigault (l’Etoile du Bronx en français) qui retraçait son histoire.

Son passage à l'institut Laurinburg en Caroline du Nord a marqué un nouveau chapitre dans sa vie. Là, il a affiché des statistiques impressionnantes de 31 points et 13 rebonds par match, attirant l'attention des recruteurs universitaires. Cependant, son séjour à l'université Johnson C. Smith a été de courte durée, ses conflits avec l'école et l'entraîneur l'ont conduit à abandonner après un semestre seulement, Manigault retourne donc à Harlem...

Et c'est là que la descente aux enfers pour lui a commencé,  tenté par les rues agitées de Harlem, il a commencé à s'associer à des groupes qui l'ont éloigné de sa trajectoire prometteuse. La drogue et l'échec scolaire ont menacé de compromettre son avenir, et finalement il finit par tomber accro à l'héroïne, une drogue très addictive et dangereuse, et fera plusieurs séjours en prison. Le premier où il  purgé seize mois de prison en 1969 et 1970 pour possession de drogue, et  une autre peine de deux ans, de 1977 à 1979, pour tentative de vol ratée afin d'acheter de l'héroïne. Entre temps, il fera quelques essais dont l'un pour l'Utah Stars of the American Basketball Association, ou encore  les Harlem Globetrotters (c'est d'ailleurs lui qui refusera leur offre de le rejoindre). Il n'y avait plus rien à faire Earl Manigault en avait terminé avec le monde professionnel... Mais au-delà des revers, une lueur d'espoir persiste, prête à éclairer la prochaine étape de sa quête de rédemption.

La suite au prochain épisode.

 

 

 

Merci pour la suite, comme je le disais l'autre fois, c'est cool de mettre en avant cet aspect de la culture de notre sport. C'est une thématique que j'adore
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Merci ça fait vraiment plaisir, je vais prendre le rythme d'en sortir un par semaine ahah
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