Andrew Bogut peut-il encore être un atout ?

Andrew Bogut a quatre propositions sur la table pour relancer sa carrière après son échec malchanceux à Cleveland. A-t-il encore les moyens de peser ?

BasketSessionPar BasketSession  | Publié  | BasketSession.com / NEWS / Rumeurs
Andrew Bogut peut-il encore être un atout ?
L'expérience a tourné court pour Andrew Bogut à Cleveland. Après quelques secondes de jeu sous le maillot des Cavs, l'Australien se blessait gravement à la jambe. Le karma, diront ceux qui n'aiment pas quand des joueurs rejoignent sciemment un rival. Aujourd'hui, Bogut est remis sur pied et apte au combat. L'ancien n°1 de Draft est aussi sans contrat et en quête d'un challenge intéressant à relever à 32 ans. Andrew Bogut n'est toutefois pas le plus courtisé des free-agents. Malgré l'importance qu'il a eu dans le run des Warriors jusqu'à leur premier titre, le pivot suscite quelques interrogations. Physiques, déjà, puisque rares ont été les saisons pleines depuis le début de sa carrière. Purement sportives ensuite, puisque la majorité des équipes donnent plus volontiers de beaux contrats à des joueurs au profil plus moderne. Néanmoins, à un mois du début de la saison, quatre franchises seraient sur le coup pour lui proposer une pige. Selon le Daily Telegraph, San Antonio, Boston, Utah et Milwaukee se disputeraient sa signature. Evidemment, il n'aurait pas le même rôle, ni le même temps de jeu dans chacune de ces équipes. Chez les Spurs et les Celtics, son expérience et sa combativité seront surtout utiles en playoffs, tant ces deux formations ne devraient pas avoir à se démener pour décrocher un bon spot pour la post-saison. Au Jazz, où la saignée hivernale a chamboulé les fans, et chez les Bucks (qui l'ont sélectionné en #1 il y a maintenant 12 ans), on peut supposer qu'il demandera (et obtiendra) davantage de minutes. En tant que back up de Rudy Gobert dans le premier cas, en titulaire possible si sa santé le permet dans le Wisconsin. Celui que ses détracteurs appellent "le roi des écrans mobiles" gagnait encore 12 millions de dollars à Golden State lors de sa dernière saison dans la Bay Area. Sa rudesse et son goût pour le contact et la défense sont probablement intacts, mais personne n'osera lui offrir autant d'argent. A en juger par son choix de rejoindre Cleveland après son buyout à Dallas, il ne serait pas étonnant de voir Andrew Bogut opter pour la franchise qui a les meilleures perspectives de victoire. San Antonio et Boston sont donc les destinations les plus logiques. Dans tous les cas, les quatre équipes concernées comptent toutes au moins un Australien dans leurs rangs (Patty Mills à San Antonio, Aron Baynes à Boston Joe Ingles, etDante Exum à Utah et Matthew Dellavedova à Milwaukee).
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