ITW Kostas Papanikolaou : « On ne veut pas juste battre l’Espagne »

La Grèce tient sa première victoire du second tour grâce à son succès sur l'Espagne. Kostas Papanikolaou revient sur l'état d'esprit d'équipe après un premier tour manqué.

ITW Kostas Papanikolaou : « On ne veut pas juste battre l’Espagne »
Grèce - Espagne, c'était LA rencontre de ce second tour. Une rencontre qui s'est soldée par une défaite de la Roja face à une équipe grecque de retour sur les devants de la scène. Kostas Papanikolaou revient avec nous sur la victoire de son équipe et également sur l'état d'esprit général. Basketsession : Dans quel état d’esprit avez-vous aborder ce match contre l’Espagne ? Kostas Papanikolaou : On s’est juste dit qu’on allait se battre sur le terrain, à chaque instant du match et qu’on allait prendre les uns après les autres. On voulait gagner ce match. Ça nous remet dans la course. C’est une belle victoire, psychologiquement, ça fait du bien. Mais ce n’est pas assez. Il nous reste deux matches à jouer et on va se battre. On veut gagner et aller en quart de finale. Basketsession : Il y avait une consigne particulière sur Marc Gasol ? K.P. : C’est un très bon joueur mais honnêtement, toute l’équipe espagnole est forte. Il y a beaucoup de joueurs expérimentés qui ont tous l’habitude des grandes compétitions. C’était un match très difficile et l’équipe qui a le mieux défendu a fait la différence. C’était la clé du match. Basketsession : Le fait qu’il ait trois fautes rapidement a tout de même bien aidé. K.P. : C’était une bonne chose. Mais nous avons aussi gagné parce que toute l’équipe est restée soudée. Les gars qui étaient sur le banc encourageaient du mieux qu’ils pouvaient. On a beaucoup communiqué entre le terrain, le banc, le coach. Sur le terrain, les joueurs faisaient le taf et c’était aux gars du banc de leur apporter l’énergie pour le faire. C’est le genre de petites choses qui font la différence. Basketsession : Vous avez senti que vous aviez plus d’énergie que l’Espagne ? Notamment sur le deuxième quart-temps. K.P. : Je ne sais pas si on avait plus d’énergie mais on voulait tellement ce match. C’était une opportunité pour nous de prouver qu’on était encore là. Il reste deux matches difficiles, surtout la Slovénie car la salle sera pleine. Là, on va se reposer et mettre ce match de côté pour le prochain. On ne veut pas juste battre l’Espagne, on veut aller le plus loin possible. Basketsession : Vous entamiez le second tour avec zéro victoire alors que vous êtes l’une des équipes favorites. Vous avez ressenti une pression particulière ? K.P. : Je ne sais pas si c’était de la pression. En tout cas, on voulait se lâcher sur le terrain. Parce que contre l’Italie et la Finlande, on avait été trop soft. On les a laissés nous battre. Sur le travail de vidéo, on a bien vu que l’on n’était pas prêt à jouer. On en a parlé entre nous, on s’est remobilisé. On s’est dit qu’il fallait qu’on durcisse notre jeu. Surtout en défense. C’est ce qu’on a fait aujourd’hui contre l’Espagne. Basketsession : Sur le banc, on vous sentait très impliqué. Tout le monde se levait sur chaque panier. K.P. : C’est la définition du mot équipe. C’est ce qu’une équipe doit être. On perdu deux matches sur le premier tour. Aujourd’hui, chacun a pris ses responsabilités.