Kendall Marshall-Ryan Kelly, ennemis réunis

La rivalité Duke-North Carolina oblige parfois d'anciens rivaux universitaires à cohabiter. C'est le cas de Kendall Marshall et Ryan Kelly aux Lakers.

La rivalité entre Duke et North Carolina continue de battre son plein, année après année. Les deux facs se détestent cordialement et la situation peut devenir cocasse quand deux anciens joueurs des Blue Devils et des Tar Heels sont obligés de cohabiter au sein de la même équipe NBA. C'est notamment le cas de Kendall Marshall et Ryan Kelly chez les Lakers.
"Je ne l'ai jamais aimé. Je ne m'intéressais vraiment pas à lui, c'était un Blue Devil...",  a expliqué Marshall, ancien adversaire de Kelly avant d'être drafté il y a 2 ans, dans le LA Times.
"Honnêtement, ça m'a un peu contrarié au début de le voir rejoindre l'équipe cette saison", a déclaré Kelly, drafté l'été dernier et qui a vu Marshall être recruté en cours de saison alors qu'il n'avait plus de contrat.
Aujourd'hui, les deux hommes ont appris à se connaître et sont deux des bonnes surprises de la cataclysmique saison des Californiens; Kelly vient de battre son record de rebonds en carrière avec 11 prises face à Denver, alors que Marshall enchaîne les matches à plus de 10 passes. Pour autant, l'animosité resurgit lorsqu'un duel Duke-UNC est au programme. L'intérieur n'a pas manqué de signaler à son meneur ce qu'il pensait du comportement des fans après la victoire de Tar Heels lors du premier affrontement entre les deux équipes cette saison.
"C'est un Duke-North Carolina. Comment les fans peuvent-ils envahir le terrain pour faire la fête ? C'était ridicule, on aurait dit qu'un petit poucet avait battu une énorme fac...", a lancé Kelly à Marshall, plutôt beau joueur.
"Ca a été un coup difficile à encaisser quand je me suis rendu compte que Ryan était un gars bien malgré sa haine des Tar Heels"...
Les deux hommes vont devoir se serrer les coudes pour traverser la période difficile vécue par les Lakers. Avec Duke et UNC, Ryan Kelly et Kendall Marshall n'ont pas été habitués à jouer le bas du tableau...