15 des pires contrats de l’histoire de la NBA

Les accidents industriels sont nombreux dans l'histoire de la NBA. En voici quelques uns, causés par des contrats indécents et des blessures fâcheuses.

15 des pires contrats de l’histoire de la NBA

Jerome James et Eddy Curry

Restons donc chez les Knicks. Pendant le mandat d'Isiah Thomas, ils ont commis tellement de bourdes qu'il est compliqué de n'en sortir que quelques unes. Jerome James et Eddy Curry sont deux exemples très tangibles d'incompétence de la part de la direction.

Au début des années 2000, la mode était à l'arrosage de billets pour des joueurs dont le talent n'était pas digne de ces sommes astronomiques. Les Knicks ont visiblement été épatés par la campagne de playoffs de Jerome James, big man de Seattle, et ont décidé de lui offrir un petit pont d'or : 30 millions de dollars sur cinq ans. James n'a jamais retrouvé ce petit état de grâce de la post-saison précédent et a fini par tourner à 2.5 points et 1.6 rebonds de moyenne, en ne jouant qu'un quart des rencontres possibles sur la période de son contrat.

Pour Eddy Curry, c'est un poil différent. Lorsque les Knicks ont décidé de miser sur lui, le pivot massif ne sortait pas complètement de nulle part.  A 22 ans, il avait été un membre actif de la bonne campagne des Bulls jusqu'en playoffs la saison passée et avait un potentiel très net. En revanche, Curry s'était aussi vu diagnostiquer une maladie cardiaque qui n'a pas empêché New York de lui offrir 60 millions de dollars sur... 6 ans, après avoir monté un trade pour lui dans lequel était compris le 2e pick de la Draft 2007, que les Bulls ont eux-mêmes envoyés à Portland (coucou LaMarcus Aldridge).

S'il a montré quelques aptitudes au scoring, Eddy Curry est rapidement parti en vrille à Big Apple. Un physique pachydermique, aucun impact en défense ou au rebond et l'étiquette d'énorme flop collée très rapidement sur le front, le big man a rejoint la lignée des fiascos à NYC.

Gilbert Arenas

Avant de nous moquer de la naïveté ou de la poisse des Wizards, il faut reconnaître que l'Agent Zero était l'un des joueurs les plus excitants à voir jouer de sa génération. Arenas à Washington au début, c'était le culot et le sang froid incarnés. De là à lui offrir 111 millions de dollars sur 6 ans juste après une grosse blessure en 2007 ? Non, clairement pas. Surtout que dans les conditions de la signature, il y avait la garantie qu'Antawn Jamison aurait lui aussi droit à une prolongation de contrat...

Pour l'époque, c'était un montant astronomique et les Wizards l'ont senti passer. Le genou de l'arrière All-Star l'a trahi, sa participation aux embrouilles internes avec intimidation à coups de flingues aussi, et on ne l'a plus jamais vraiment revu jouer à un niveau décent ou sur la durée.

En 2010, Washington a refilé le bébé à Orlando, qui a continué de le payer grassement et pour rien (puisqu'il ne jouait déjà plus), jusqu'en 2014. Petit "bonus" pour les Wizards : la situation avec Arenas les a menés à une médiocrité sportive qui leur a permis de drafter John Wall en numéro 1 en 2010. Or, Wall pourrait bien finir dans cette liste dans quelques années vu le contrat maousse costaud qu'il a signé avant d'enchaîner les coups du sort. On n'a pas revu le meneur All-Star sur un parquet depuis pas loin de deux ans.

Comment LeBron a fait vriller Gilbert Arenas avec 8 mots