- Pour vivre le « Showtime » revisité des Los Angeles Lakers avec LeBron James. Moins glorieux qu’à l’époque de Magic Johnson, plus jeune aussi. Mais certainement plus bling-bling. Le King a posé ses valides à L.A. pour le dernier chapitre de sa carrière et ça s’annonce évidemment historique. Genre. Historique. - Pour le tandem intergénérationnel de la raquette des Memphis Grizzlies. Jaren Jackson Jr, quatrième choix de la draft, va débuter au coté du sage Marc Gasol. Un jeune prospect à qui les insiders promettent une grande carrière et un All-Star respecté. Un passage de témoin, en quelque sorte. - Pour manger des popcorns devant le bordel permanent des Minnesota Timberwolves. Jimmy Butler a toujours envie de se barrer mais il n’est toujours pas parti, Tom Thibodeau est dépassé et les stars ne peuvent pas se sacquer. Du pur drama. - Pour fantasmer sur les performances absolument incroyables d’Anthony Davis tout en se demandant ce que ça donnerait s’il jouait pour une équipe vraiment candidate au titre. Ne vous inquiétez pas, encore un ou deux ans et nous aurons la réponse. - Pour l’effectif super chargé du Oklahoma City Thunder. La franchise a balancé du chèque à tout va pour s’offrir un roster blindé à tous les postes avec deux meneurs titulaires (Russell Westbrook, Dennis Schroder), des hommes de devoir (Andre Roberson, Steven Adams, Patrick Patterson), une autre star (Paul George), des jeunes joueurs intéressants (Timothé Luwawu-Cabarrot, Terrance Ferguson, Jerami Grant) ou encore un pari (Nerlens Noel). Les finales de Conférence sont à leur portée. - Pour essayer de deviner si Deandre Ayton peut ramener les pivots au premier plan en NBA où s’il sera finalement une machine à statistiques certes dominantes mais difficilement en mesure de rester sur le parquet contre des armadas comme Golden State ou Boston. Le ROY lui tend les bras mais, avant ça, les Phoenix Suns vont perdre beaucoup de matches. - Pour se régaler devant les séquences offensives des Portland Trail Blazers, une équipe qui contient deux des meilleurs pistoleros de la NBA – Damian Lillard et C.J. McCollum – et surtout certains des systèmes les plus élaborés du championnat. Merci Terry Stotts. - Pour se moquer de la « young super team » des Sacramento Kings. Plus sérieusement, il y a plein de talents intrigants dans la capitale californienne et nous espérons que l’un d’entre eux va se révéler comme le futur patron de la franchise pour que la reconstruction prenne enfin un sens. - Pour les premières lignes de la nouvelle page de l’Histoire des San Antonio Spurs, organisation culte qui entame un cycle complètement différent après avoir perdu Kawhi Leonard, Tony Parker et surtout Manu Ginobili cet été. La série de 20 qualifications consécutives en playoffs est peut-être même en danger (non). - Pour l’avènement du Utah Jazz. La franchise de Salt Lake City est attendue au tournant et elle ne devrait pas décevoir cette saison. Car le groupe est resté le même mais des garçons comme le spectaculaire Donovan Mitchell, l’efficace Rudy Gobert ou le revenant Dante Exum vont continuer de progresser. L’équipe qui monte à l’Ouest.