5 choses que vous ne saviez pas sur LaMelo Ball

LaMelo Ball fait un magnifique début de carrière, balayant les doutes sur sa personnalité et son jeu. Voici 5 anecdotes à son sujet.

5 choses que vous ne saviez pas sur LaMelo Ball

La deuxième saison de LaMelo Ball en NBA a démarré fort. Le Rookie of the Year 2021 tourne à 20 points, 8.3 passes et 7.7 rebonds par match, avec de réelles chances de qualifier les Charlotte Hornets pour les playoffs à l'Est. Mercredi, LaMelo a claqué l'un de ses plus gros matches dans la ligue, avec 36 points, 9 passes et un shoot à 3 points monstrueux pour égaliser à quelques secondes du terme contre Milwaukee.

On a eu envie de célébrer sa superbe entame en vous parlant de quelques anecdotes que vous ne connaissiez peut-être pas à son sujet.

Il a bluffé tout le monde par son attitude en Australie

On faisait partie des gens extrêmement sceptiques sur le développement de LaMelo Ball et sa carrière tout court chez les professionnels. Il faut dire qu'en le voyant coaché par son père qui lui demandait de prendre des tirs du milieu de terrain en début de possession et se comporter un peu comme un enfant-star, le doute était permis. L'expérience en Lituanie a été un échec, puisque le contexte et l'âge de LaMelo ne se prêtaient visiblement pas à une aventure positive. En revanche, c'est en Australie qu'il y a eu métamorphose et révélation de la vraie personnalité sur et en dehors du terrain du garçon.

Absolument tous ceux qui l'ont côtoyé ou affronté là-bas, lors de sa saison avec les Illawarra Hawks, ont été extrêmement surpris. Très poli et respectueux envers le staff, ses coéquipiers, les fans parfois pressants et les adversaires, LaMelo Ball a effectué un passage absolument parfait sur tous les aspects.

Je ne le connaissais pas encore très bien. En le voyant regagner le banc, je me suis dit : il va bouder et, putain, je vais l'allumer. J'étais préparé à ça.

L'anecdote racontée par son coach Matt Flinn pour BasketballForever est édifiante.

"Sur un match où j'ai titularisé LaMelo, j'ai dit au staff que si on ratait notre début de match, je les renverrais sur le banc tout de suite. On prend 9-2 en trois minutes et je sors donc LaMelo. Je ne le connaissais pas encore très bien. En le voyant regagner le banc, je me suis dit : il va bouder et, putain, je vais l'allumer. J'étais préparé à ça.

Sauf qu'il n'a pas boudé. Il ne s'est pas plaint du tout. Au lieu de ça, il a encouragé ses coéquipiers, a fait tourner sa serviette et était hyper intense sur le banc. J'ai dit à mon assistant : 'C'est surréaliste. Le gamin est vraiment investi'. Il est revenu sur le terrain plus tard, a été brillant et nous a fait gagner en prolongation".

Plus fort encore, il a montré que son ego et les quelques remises en question de son talent par autrui faisaient de lui une machine de guerre dans ces cas de figure. Lorsque son rival pour le titre de Rookie de l'année en Australie, Kouat Noi, a indiqué ne pas avoir cédé à la hyper "Melo", celui-ci a bien pris soin de coller un triple-double à 32 points, 13 passes et 11 rebonds à 55% face à son équipe de Cairns. Le tout en marquant un énorme shoot à 3 points pour pousser le match en prolongation, avant de mener son équipe à la victoire à la surprise générale.

Idem lorsqu'il a su que des scouts et GM NBA étaient spécifiquement venus le voir sur certains matches. Lorsque Mitch Kupchak, le General Manager des Hornets, s'est pointé, Ball a ressorti un triple-double en dominant l'ancien joueur NBA Scott Machado, qu'il connaissait des playgrounds californiens. Kupchak est évidemment ressorti de la rencontre avec l'espoir que ni les Wolves, ni les Warriors, ne miseraient sur le rejeton de LaVar...

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