5 All-Stars qui ne méritent plus de l’être

On les aime et il ne sera pas simple de leur dire, mais voilà cinq joueurs majeurs de la ligue qui doivent être évincés du prochain All-Star Game.

5 All-Stars qui ne méritent plus de l’être
Les fans ou les coaches, qui les ont sélectionné en 2016 pour le All-Star Game, les sauveront peut-être. En attendant, ils n'ont pas montré, depuis le début de la saison, que leur place était à New Orleans au mois de février.

Carmelo Anthony

Si les Knicks sont en progrès cette saison et devrait pouvoir lutter pour les playoffs jusqu'au bout, la dynamique positive a plus été animée par Kristaps Porzingis et les recrues que par "Melo". L'ailier new-yorkais a souvent eu l'air frustré, agacé et en quête de son meilleur niveau pour épauler le Letton et ramener Big Apple à une place plus respectable. La saison passée, il avait réussi à surnager en se montrant plus collectif et actif en défense. Le partage des tâches et des spotlights ne lui réussit pourtant pas et s'il arrive à sortir un grand match ou deux à l'occasion, sa copie est bien trop brouillonne depuis le mois d'octobre pour mériter une 10e sélection au All-Star Game. Sa cote de popularité auprès du public reste élevée, notamment grâce à ce qu'il fait un été sur deux avec Team USA et ses chances de décrocher un billet pour New Orleans sont élevées. Ses stats 2015-2016 :  21.8 points, 7.7 rebonds, 4.2 passes à 43.4% (33.9% à 3-pts) Ses stats 2016-2017 : 21.8 points (=), 6.1 rebonds (↓), 2.8 passes (↓) à 42% en global (↓) et 33.3% à 3-pts (↓)

Pau Gasol

On se pâmait devant le niveau qu'avait encore Pau Gasol chez les Bulls l'an dernier malgré les difficultés de l'équipe et à 35 ans. S'il reste un contributeur efficace dans le système de Gregg Popovich à San Antonio, son temps de jeu et ses stats ont logiquement chuté et il est difficile aujourd'hui de le considérer de la même manière qu'à ses plus belles heures ou même qu'il y a quelques mois, lorsqu'il avait remplacé son camarade de l'époque Jimmy Bulter dans le roster définitif. Respect pour ce qu'il est toujours capable de faire, mais on se passera bien de lui pour le gala de février. Ses stats 2015-2016 : 16.5 points, 11 rebonds, 4.1 passes et 2 contres à 46.9%. Ses stats 2016-2017 : 12.2 points (↓), 7.9 rebonds (↓), 2.6 passes (↓) à 50% (↑)

Andre Drummond

C'est à se demander si Andre Drummond n'a pas mis toute son énergie dans sa quête de progresser sur la ligne des lancers... Passé de 35.5% à 45.1% dans l'exercice, le pivot des Pistons s'est en revanche un peu ramolli dans les autres secteurs (en défense particulièrement) et, plus problématique, dans le leadership où Stan Van Gundy l'attendait au tournant. Il n'a notamment pas profité de l'absence de Reggie Jackson pour montrer qu'il était le patron de cette équipe et sa discrétion sur et en dehors du terrain a été remarquée par ceux qui suivent la franchise au quotidien. Le faible nombre de purs postes 5 à l'Est pourrait l'avantager si les coaches cherchent à respecter un peu l'ordre établi, mais le public ne le plébiscitera probablement pas, notamment à cause de ce début de saison moyen. Ses stats 2015-2016 : 16.2 points, 14.8 rebonds, 1.4 contre à 52.1% en global et 35.5% sur la ligne.  Ses stats 2016-2017 : 14.5 points (↓), 13.6 rebonds (↓), 1.1 contre (↓) à 53.1% en global (↑)et 45.1% sur la ligne (↑).

LaMarcus Aldridge

Seule amélioration notable par rapport à la saison passée pour le moment : un plus grand nombre de passes décisives. Pour le reste, LaMarcus Aldridge n'a pas forcé et a même parfois semblé encore chercher sa place dans ce collectif qu'il a pourtant intégré il y a plus d'un an. L'ancien Blazer reste capable de gros matches au scoring, mais son influence est nettement moins prégnante que celle de Kawhi Leonard ou de Tony Parker dans un registre de chef d'orchestre. Pas étonnant que des rumeurs de trade aient fleuries dès les premières semaines de compétition... Il faut évidemment prendre en compte le contexte texan où les individualités ne sont pas mises en valeur, mais Aldridge n'a pas vraiment montré qu'il méritait de faire partie du gratin à l'Ouest. Ses stats 2015-2016 : 18 points, 8.5 rebonds, 1.5 passes à 51.3% en global.  Ses stats 2016-2017 : 17.5 points (↓), 7.3 rebonds (↓), 2.1 passes (↑) à 50.2% (↓) en global.

Dwyane Wade

C'est peut-être à D-Wade qu'il sera le plus douloureux de faire comprendre qu'il n'a plus forcément sa place au All-Star Game. En termes d'intensité et de leadership, "Flash" est toujours un joueur d'élite, mais sa production reste trop maigre par rapport à d'autres arrières de la Conférence. Il faut saluer sa capacité d'adaptation aux besoins des Bulls à 3 points (il est passé de 15.9% à 30.8% en prenant deux fois plus de shoots extérieurs) et reconnaître que son charisme est intact, mais sur le strict plan du mérite, sa présence n'est pas justifiable cette saison dans le roster de l'Est. Ses stats 2016 : 19 points, 4.6 passes, 4.1 rebonds à 45.6% en global et 15.9% à 3 points.  Ses stats 2017 : 18.8 points (=), 3.7 passes (↓), 4.1 rebonds (=) à 43.5% (↓) en global et 30.8% (↑) à 3 points.
En danger : Paul George, Paul Millsap, Klay Thompson, Draymond Green, Al Horford.

Les All-Stars 2016

EST

Cinq de départ : Kyle Lowry - Dwyane Wade - LeBron James - Carmelo Anthony - Paul George. Remplaçants : John Wall - Paul Millsap - DeMar DeRozan - Andre Drummond - Isaiah Thomas - Pau Gasol (en remplacement de Jimmy Butler) - Al Horford (en remplacement de Chris Bosh)

OUEST

Cinq de départ : Stephen Curry - Russell Westbrook - Kobe Bryant - Kawhi Leonard - Kevin Durant. Remplaçants : James Harden - Chris Paul - LaMarcus Aldridge - Anthony Davis - DeMarcus Cousins - Klay Thompson - Draymond Green