Andrew Wiggins, Caruso, Monk : Les 5 performances marquantes de la nuit en NBA

D'Andrew Wiggins à Alex Caruso, un point sur les cinq performances et contre-performances marquantes de la nuit en NBA.

Andrew Wiggins, Caruso, Monk : Les 5 performances marquantes de la nuit en NBA

Anthony Edwards et Andrew Wiggins

Il y avait un choc entre le premier et le deuxième choix de la dernière draft sur les parquets NBA mercredi soir. Cade Cunningham contre Jalen Green. Mais le vrai duel haletant et engagé de la soirée concernait deux autres tops picks. Andrew Wiggins contre Anthony Edwards. Le premier choix de la cuvée 2014 contre le premier choix de la promotion 2020.

Les joueurs ont été étincelants. Et leur opposition dans le money time a donné du piquant à une rencontre qui semblait pourtant pliée au cours du troisième quart-temps, quand les Warriors comptaient 20 points d’avance sur les Timberwolves.

Edwards les a remis dans le match à la force de son poignet, en portant son équipe sur ses larges épaules musclés. Il a alterné les drives vers le cercle et les paniers lointains pour s’offrir son nouveau record en carrière. 48 points. Avec 7 tirs primés (et une mécanique de plus en plus propre !). Les Warriors ont beau avoir l’une des meilleures défenses de la NBA, ils sont restés le plus souvent sans solution face à lui.

Heureusement pour les Californiens, Wiggins était dans un grand soir. Ça lui arrive une dizaine de fois par an. Ces moments où il se montre à la hauteur de son statut de premier choix d’antan en jouant comme la superstar qu’il aurait dû devenir. 35 points pour lui, dont 9 dans les quatre dernières minutes pour achever les Wolves.

Dommage qu’il ne soit pas toujours aussi agressif. Dommage qu’il ne soit pas un peu plus comme Edwards, finalement. D’ailleurs, « Ant », d’une certaine manière, est en train de s’affirmer comme le joueur que Wiggins aurait dû être.

Alex Caruso (Chicago Bulls)

C’est lors de son passage dans le podcast de JJ Redick qu’Alex Caruso expliquait que les Lakers n’avaient pas voulu mettre la main au chéquier pour le prolonger. Et ce alors même qu’il se sentait prêt à accepter un peu moins d’argent que ce que lui proposaient les Bulls (36 millions sur quatre ans). Les Angelenos finiront peut-être par le regretter.

Alex Caruso explique pourquoi il n’est pas resté aux Lakers

Parce que l’ancienne coqueluche du Staples Center fait désormais les beaux jours de Chicago. Avec un impact certain sur le très bon début de saison de la franchise de l’Illinois. Les taureaux excellent d’abord en défense et il est le symbole de cette progression – avec Lonzo Ball. Illustration avec cette interception qui mène à une superbe contre-attaque conclue par Zach LaVine.

Alex Caruso a volé 6 ballons mercredi soir. 6 ! Il est l’un des meilleurs joueurs de la ligue aux interceptions tout en sortant du banc. Mais il sait aussi s’illustrer en attaque. En inscrivant 11 de ses 16 points (6 sur 7 aux tirs) dans le troisième quart-temps, il a été le moteur du run des Bulls sur la fin de la période. Les Mavericks n’ont d’ailleurs jamais réussi à revenir ensuite. Quelle belle pioche.

Kyle Kuzma (Washington Wizards)

Tiens, un autre ancien des Lakers qui s’éclate loin de Los Angeles. Débarqué à Washington lors du transfert de Russell Westbrook, Kyle Kuzma semble de plus en plus à l’aise aux Wizards. Du coup, il reprend peu à peu là où il s’était arrêté il y a deux ans, avant l’arrivée d’Anthony Davis en Californie.

Le jeune ailier se remet à scorer de manière bien plus régulière. 22 points la nuit dernière, avec 6 paniers primés en 9 tentatives. Dont le trois-points pour la gagne pour faire plier les Cavaliers et mener les Wizards à une huitième victoire en onze matches. Un départ canon auquel il n’est pas étranger avec presque 15 points et plus de 9 rebonds de moyenne.

Pat Connaughton (Milwaukee Bucks)

Les Bucks sont privés de plusieurs cadres. Du coup, les habituels remplaçants se retrouvent dans le cinq majeur et le banc est cruellement affaibli. Les champions en titre prennent l’eau dès que leurs cadres se reposent depuis quelques matches. Heureusement, il y avait un joker de luxe pour faire la différence hier soir.

Pat Connaughton a planté 23 points dans son rôle de sixième homme. Avec 7 bombes lointaines. Dont plusieurs décisives. En effet, Milwaukee avait gâché une avance de 24 points avant d’être rejoint par New York. 89-89 avec 5 minutes au compteur. C’est alors que Connaughton a relancé la machine. Et les Bucks ont repris 10 points d’avance pour l’emporter. Ils savent qui remercier.

Malik Monk (Los Angeles Lakers)

Le facteur X d’un choc complètement fou entre les Lakers et le Heat. Les deux équipes seraient peut-être encore en train de jouer 4 prolongations supplémentaires si Malik Monk n’était pas passé par là. Le jeune arrière de Los Angeles a beau sortir du banc, il a tout de même fini meilleur marqueur des siens avec 27 points.

Et quelle adresse ! 10 sur 13 aux tirs, dont 4 sur 7 à trois-points. Surtout quel timing ! C’est comme si Monk avait débarqué pour scorer dans tous les moments chauds de la partie. Un trois-points pour revenir à 4 petits points (102-106) au cours du quatrième quart-temps. Puis un lancer pour égaliser quelques instants plus tard (108-108). Puis un festival en prolongation avec la flèche derrière l’arc pour passer devant (115-114) puis un petit flotteur en déséquilibre pour creuser l’écart (117-114).

Quand Monk est aussi prolifique, les Lakers deviennent très dangereux. Parce qu’il est exactement ce dont ils ont besoin en sortie de banc : un arrière capable de planter de loin, de dynamiser le groupe et de se mêler aux titulaires dans les moments chauds.