Les Bulls, Scottie Barnes : Les 10 belles surprises de ce début de saison NBA

Après deux semaines de compétition, on fait le point sur les équipes ou les joueurs qui nous ont agréablement surpris, comme les Bulls.

Les Bulls, Scottie Barnes : Les 10 belles surprises de ce début de saison NBA

Washington Wizards

Perdre un All-Star sans en obtenir un autre en contrepartie n’est pas toujours un gage de régression. En tout cas, pas pour Washington et pas après avoir laissé filer Russell Westbrook. Les Wizards ont renvoyé le natif de Long Beach à son Los Angeles natal pour obtenir plusieurs bons basketteurs en échange. Des Kyle Kuzma et des Montrezl Harrell qui contribuent au succès actuel de la franchise de D.C.

Bradley Beal n’a plus de side-kick, et ça l’arrange sans doute tant il aime briller en solo, mais il est maintenant entouré d’un vrai supporting cast. Avec notamment Spencer Dinwiddie. L’effectif des Wizards est plus profond que la saison dernière et, jusqu’ici, ça fait la différence. Les joueurs de Wes Unseld Jr ont gagné 5 de leurs 7 premiers matches et se retrouvent à la quatrième place à l’Est après deux semaines. On n’aurait pas parié là-dessus.

LaMelo Ball, leader de l’équipe la plus sexy en NBA

Les Hornets vont nous faire décoller de notre chaise toute la saison. Logique, avec LaMelo Ball aux commandes, épaulé par des marsupilamis comme Miles Bridges ou PJ Washington. En revanche, on s’attendait moins à ce que les frelons gagnent aussi vite autant de matches. 5 succès en 8 rencontres pour l’équipe de Charlotte.

Miles Bridges, 5 choses que vous ne saviez pas sur lui

Encore faut-il tenir sur la durée – comme toutes les équipes citées dans ce papier. Mais plus que les résultats collectifs, c’est la progression de certains joueurs qui surprend et intrigue. Miles Bridges démarre très fort avec 23 points et 8 rebonds par match. Voilà un ailier qui pourrait s’affirmer comme un pilier plus que solide en Caroline du Nord. C’est con, les Hornets ne l’ont pas prolongé…

LaMelo Ball est donc bombardé chef de file dès sa deuxième saison. Ça, on s’y attendait. Par contre, sa progression à trois-points (44% en 7 tentatives) et surtout son leadership impressionnent pour son jeune âge. C’est très encourageant.

Scottie Barnes

En tant que quatrième choix de la draft, Scottie Barnes bénéficiait d’une certaine hype. Mais de là à imaginer qu’il serait le meilleur rookie sur les parquets après deux semaines… Considéré comme un talent brut qui a besoin d’être poli avec le temps, le jeune homme brille déjà de plein de façons différentes sur les parquets.

Il est le meilleur marqueur de sa promotion (18,1 points) mais aussi le meilleur rebondeur (8,9). Mieux encore, il s’affirme peu à peu comme l’une des toutes premières options offensives des Raptors avec OG Anunoby. Et ce n’est pas comme si Toronto squattait les bas-fonds de la Conférence Est ! Les Canadiens ont gagné 5 matches sur 8 sous l’impulsion de leur rookie.

En plus, Barnes s’illustre en faisant un peu de tout. Il est capable aussi bien de créer (un peu) pour les autres que de scorer dessus. Il a la puissance, la mobilité mais aussi du touché et un peu de technique. Un mix rare et un potentiel terrifiant pour le reste de la NBA.

Les Cavaliers et leur « Tall Ball »

Faire jouer Lauri Markkanen au poste 3, ça ressemblait quand même vraiment à une idée à la con. Mais jusqu’à présent… ce n’est pas si mal. Les Cavaliers ont gagné 4 matches sur 8 sans être ridicules. Ils devraient au moins faire office de candidats au play-in. En visant peut-être la dixième place à l’Est. Après, est-ce que ça peut vraiment marcher, c’est une autre histoire. Le Finlandais a quand même du mal à trouver sa place : seulement 36% aux tirs et 28% à trois-points.

Au final, la franchise de l’Ohio ne se fait pas non plus complètement dégommer quand ses trois grands sont sur le terrain. 96 points marqués pour 99 encaissés sur 100 possessions. C’est négatif, mais ce n’est pas catastrophique. Parce qu’Evan Mobley est vraiment un jeune joueur spécial capable de défendre sur plusieurs positions.

En fait, ce qu’il faut voir derrière cette association, c’est la possibilité de faire fonctionner un « Tall Ball » en NBA. Avec des meilleurs ingrédients que ceux des Cavs par exemple.

Damion Lee et le supporting cast des Golden State Warriors

Les Warriors sont en embuscade à la deuxième place de la Conférence Ouest avec 5 victoires en 6 matches. Leur retour était anticipé. Par contre, ce qui rend vraiment spécial ce début de saison, c’est le niveau de jeu de tous les autres gars derrière Stephen Curry. Les Californiens ont un effectif vraiment beaucoup plus profond qu’il n’y paraît avec plein de bons éléments !

Damion Lee en est le symbole. Le beau-frère de Steph est bouillant aux tirs depuis la reprise. Non seulement il amène son énergie et sa détermination en sortie de banc, mais en plus il met dedans. 14,2 points à 46% et 46% derrière l’arc. Brillant. Même Draymond Green s’est remis à marquer de temps en temps (9,3 points à 59%). Sachant qu’Otto Porter, Andre Iguodala, Nemanja Bjelica, Juan Toscano-Anderson sans oublier Andrew Wiggins et Jordan Poole apportent tous à des moments différents.

C’est vraiment positif. Vraiment. Parce que quand Klay Thompson va revenir, quand Curry va regagner en adresse (42% seulement) et quand les jeunes James Wiseman et Jonathan Kuminga vont eux aussi mettre leur grain de sel, cette équipe sera vraiment difficile à prendre.

La défense des Minnesota Timberwolves

Il y a quelques jours, nous avions passé au crible 10 conclusions hâtives après une semaine de compétition. Parmi elles, une question : « Les Wolves, la surprise à l’Ouest ? » Pour nous, c’est non. Même avec Karl-Anthony Towns et Anthony Edwards, on n’imagine pas Minnesota se hisser dans le top-8. Par contre, il faut saluer les progrès de cette équipe.

Pour l’instant, son bilan est neutre : 3-3. Avec du très bon et du nettement moins bon qui tend à confirmer que les loups ne sont pas encore au niveau pour choquer la Conférence Ouest. Mais le niveau défensif – ou plutôt l’envie d’enfin défendre – fait plaisir à voir.

Les Wolves possèdent actuellement la septième meilleure équipe de la ligue de ce côté du parquet avec 101 points encaissés sur 100 possessions. Pour la comparaison, sachez qu’ils occupaient la 28ème place la saison dernière, avec 114 pions dans la truffe. Une belle évolution. Pas sûr que ça tienne sur plusieurs mois mais ça va dans le bon sens.

Ja Morant

OK, Ja Morant était pressenti pour exploser cette saison. Mais en étant aussi fort ??? Le jeune meneur continue de porter les Grizzlies malgré un ensemble très moyen autour de lui. Et il tourne déjà à plus de 28 points et presque 8 passes tout en étant à plus de 50% aux tirs. Les pourcentages vont descendre (il est déjà tombé à 38% à trois-points après avoir débuté autour des 45). Tout ne sera évidemment pas parfait. Mais son attitude donne des raisons de rêver aux supporters de Memphis.

En fait, Morant se comporte vraiment déjà comme un patron et c’est ça le plus fou. Il joue les yeux-dans-les-yeux avec les autres superstars de cette ligue. Il se considère dans cette catégorie et il se comporte comme tel. Du coup, on a envie de le traiter comme tel !

L’entente entre DeMar DeRozan et Zach LaVine

Que les Bulls soient aussi bons, c’est une très belle surprise. Ça fait plaisir de revoir Chicago au sommet de la Conférence Est. Mais ce qui nous a frappés, c’est la répartition des cartouches entre les différentes stars de l’équipe. Elles ne sont pas vraiment complémentaires sur le papier mais elles ont trouvé le moyen de briller ensemble.

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Zach LaVine note notamment « qu’il ne s’est jamais autant amusé » et que les joueurs « s’entendent très bien. » Et ça se sent sur le terrain. Il y a une joie d’être ensemble qui impacte positivement les résultats de l’équipe – et inversement. Du coup, LaVine met ses 25 points par match, tout comme DeMar DeRozan, décidément en grande forme sur ce début de saison.

Les Bulls ont encore du chemin à parcourir et des tests à venir – ils affrontent 11 équipes qualifiées en playoffs la saison dernière à la suite – mais leurs 6 victoires en 7 matches donnent le ton.

Tyler Herro

Après avoir fait rigolé tout le monde en se considérant dans la même catégorie que Luka Doncic et Trae Young, Tyler Herro a fait fermer des bouches (et même un peu la nôtre) en débutant la saison en BOULET DE CANON ! 5 matches sur 7 à plus de 20 points en sortant du banc bordel.

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Il est presque l’homme fort d’une équipe de costauds qui compte Jimmy Butler, Kyle Lowry ou encore Bam Adebayo. Herro rentre et il n’en a rien à secouer. Il score (22 points), il prend des rebonds (6), il fait des passes (4). La vraie différence, c’est qu’il est enfin régulier. S’il garde le même tempérament toute la saison, et surtout la même réussite, attention au Heat.

Harrison Barnes

Mais qui aurait cru qu’Harrison Barnes allait finir par développer son potentiel un jour ? Certains ne s’en souviennent peut-être pas mais le bonhomme était perçu comme un futur crack à sa sortie du lycée. D’où sa septième place le soir de la draft en 2012. Sauf qu’il n’a jamais vraiment confirmé, tout en restant un bon joueur.

Là, c’est plus que ça. Barnes joue comme un… franchise player ! 23 points de moyenne à 48% aux tirs et 45% à trois-points. Quasiment 10 rebonds par match. Avec des paniers décisifs et des Kings qui ne sont vraiment pas ridicules.