Carmelo Anthony : « Je ne savais pas que j’avais joué 50 minutes »

Moins en jambes pendant la prolongation et surveillé de près par Gerald Wallace, Melo a pourtant tout donné.

Carmelo Anthony : « Je ne savais pas que j’avais joué 50 minutes »
Carmelo Anthony était certainement hier soir l'un des Knicks les plus déçus par la défaite concédée à Brooklyn. Auteur d'un match monstrueux (35 points, 13 rebonds), l'ailier new-yorkais aurait pu devenir le héros de la soirée en rentrant le shoot de la gagne à 6 secondes du buzzer. Au final, les deux équipes ont disputé une prolongation qui a tourné en faveur des joueurs de BK. Sur tous les fronts pendant les 50 minutes passées sur le parquet, Melo a tout donné même si après la rencontre, il refusait de considérer la fatigue comme responsable de son échec.
« Je le sens maintenant  », a-t-il reconnu auprès du N.Y. Post après la rencontre. « Quand vous êtes dans votre match, vous êtes sous adrénaline. Je ne savais pas que j’avais joué 50 minutes jusqu’à ce que j’arrive dans le vestiaire. »
Moins percutant pendant la prolongation, Melo n'a pas été en mesure de faire basculer la rencontre en faveur des siens, impuissant face à l'adresse d'un Jerry Stackhouse qui avait lui réglé la mire.
« Ils ont contrôlé le tempo pendant la prolongation. Ils ont mis leurs tirs  », admet Anthony. « Pendant l’overtime, nous avons manqué de gaz. Nous étions un peu fatigués. »  
Chien de garde de l'ailier All Star hier soir, Gerald Wallace a souffert. Mais fidèle à sa réputation, il n'a jamais rien lâché et a été l'un des grands artisans du 2/7 réalisé par les Knicks pendant la prolongation.
« Quand vous défendez sur Melo, Paul Pierce, Kobe Bryant, peu importe. L’essentiel c’est de faire travailler ces gars  », expliquait l'ailier des Nets après le match. « Vous savez qu’ils vont faire un gros score tous les soirs. Ils vont prendre autant de shoots qu’ils le souhaitent. L’important c’est de les faire bosser. De ne pas leur rendre les choses faciles. A chaque fois qu’il était de dos, j’ai essayé de m’appuyer sur lui et de faire contrepoids. J’ai tout fait pour le harceler et lui faire brûler plus d’énergie. »
Mike Woodson n'avait quant à lui pas grand chose à reprocher à sa star même si après le match il rageait encore contre ce dernier tir qui avait préféré percuté le cercle plutôt que de rentrer.
« La fatigue s’est installée. Mais nous avons eu une chance de gagner. Melo a eu bonne opportunité mais nous sommes repartis les mains vides », déplorait le coach des Knicks.
Et si la défaite était difficile à digérer après une rencontre qui a parfois eu des allures de joute de playoffs, Carmelo Anthony, natif de Brooklyn admettait que le public a parfaitement rempli son rôle de 6ème homme, soutenant une équipe galvanisée par le chant "Brooklyn... Brooklyn" en passe de devenir l'hymne du Barclays Center.
« J’ai apprécié. En tant que mec de Brooklyn, ça fait du bien d’entendre ça. »