Chris Paul n’est pas satisfait par la punition de Robert Sarver

Chris Paul, le leader des Phoenix Suns, trouve que "les sanctions ne sont pas à la hauteur" des actes de Robert Sarver.

Chris Paul n’est pas satisfait par la punition de Robert Sarver

Beaucoup considèrent que la punition de Robert Sarver, banni de la NBA pendant un an pour son comportement misogyne et raciste, n’est pas suffisante. Chris Paul, le leader des Phoenix Suns, semble être de cet avis. Dans un tweet, le meneur affirme que "les sanctions ne sont pas à la hauteur" des actes du propriétaire de la franchise.

En novembre 2021, à la sortie de l’article d’ESPN qui a servi de base pour la suite, Paul n’a pas pris de réelle position par rapport à l’affaire. Il attendait le résultat de l’enquête commandée par la NBA, qui a attesté des agissements de Sarver. Maintenant que la ligue a confirmé les faits, la star des Suns a décidé de s’opposer au grand patron.

"Comme beaucoup d’autres, j’ai examiné le rapport. J’ai été et je suis horrifié et déçu par ce que j’ai lu. Cette conduite, en particulier envers les femmes, est inacceptable et ne doit jamais être répétée. Je suis d’avis que les sanctions ne sont pas à la hauteur de ce qui, nous pouvons tous en convenir, était un comportement atroce", tranche la star des Suns.

Après l’enquête, la NBA a banni Sarver pendant un an et l'a condamné à payer 10 millions de dollars d’amende. Une punition jugée juste par Adam Silver et la ligue, mais trop légère par beaucoup d’autres. "Je n’ai pas le droit de lui enlever son équipe", a notamment affirmé le commissionner

Une prise de position importante, mais un air de déjà-vu pour Chris Paul

La position de Chris Paul, le leader du vestiaire, n’est pas anodine. Le désaveu de ses propres joueurs pourrait mettre Robert Sarver dans une situation périlleuse. D’autant plus quand le deuxième actionnaire le plus important des Suns, Jahm Najafidemande sa démission.

L’histoire a un goût de déjà-vu pour celui que l’on surnomme le "point god", qui a dû faire face à une crise similaire à Los Angeles. En 2014, la ligue avait banni à vie Donald Sterling, propriétaire des Clippers, pour ses commentaires racistes. Le comité de direction de la NBA l’avait forcé à vendre la franchise.

À l’époque, CP3 avait notamment menacé d’arrêter de jouer si Sterling devait rester à la tête de l’équipe. La désolidarisation des joueurs et des sponsors avait joué un rôle crucial dans la décision de la NBA et des autres propriétaires.

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