Chris Paul, un tir clutch vraiment très bizarre… pour la gagne

Les Suns ont mis fin à la série de 9 victoires consécutives des Knicks hier soir (118-110) avec notamment un panier décisif de Chris Paul.

Chris Paul, un tir clutch vraiment très bizarre… pour la gagne
Quand Leon Rose s’est retrouvé à la tête des New York Knicks, avec la lourde tâche de relancer une fois de plus la franchise historique de Manhattan, les rumeurs d’une arrivée de Chris Paul dans la grosse pomme ont immédiatement refait surface. Parce que le dirigeant occupait autrefois le rôle d’agent du meneur vétéran, dont le départ du Oklahoma City Thunder ne faisait guère de doutes après une saison réussie. Les Knicks avaient besoin d’un meneur et d’une star. CP3 a le mérite de cocher ses deux cases à la fois. Et après avoir fait du Thunder une équipe de playoffs à l’Ouest, les dirigeants new-yorkais espéraient qu’ils puissent faire de même avec un jeune groupe à l’Est. Mais il n’est pas venu. OKC l’a finalement expédié à Phoenix, où il porte désormais les Suns vers les sommets. Hier soir, les supporteurs, le management et les joueurs ont eu un aperçu de ce qu’ils ont raté. Discret pendant une partie de la rencontre, Chris Paul s’est sublimé dans les moments les plus importants de la partie, ceux qui comptent « vraiment. » Il a marqué les 7 derniers points de son équipe pour débloquer la situation alors que le score était encore très serré au cours du quatrième quart temps (111-110 pour Phoenix). 7 points de suite dont un game winner complètement improbable. https://twitter.com/SportsCenter/status/1386858681350836225
« Clairement un circus shot », lâchait Derrick Rose.
Une manière de dire qu’il s’agissait d’un tir chanceux. Mais avec Paul, ce n’est même pas sûr. D’ailleurs, il plantait un trois-points dans la foulée pour conclure la rencontre. De quoi lui donner 20 points au total, avec 8 tentatives converties sur 12. Un crack. Il aurait vraiment fait du bien aux Knicks, il n’y a pas de doute. CQFR : Chris Paul stoppe les Knicks, D’Angelo Russell tue le Jazz