La statistique qui explique le coup de mou des Cavaliers

Les Cleveland Cavaliers ont perdu 5 matches de suite et c’est en grande partie lié à leurs faiblesses défensives.

La statistique qui explique le coup de mou des Cavaliers

Les Cleveland Cavaliers ont commencé très fort la saison, avec 8 victoires consécutives qui ont suivies leur défaite inaugurale contre les New York Knicks. Sauf que, depuis, ça ne marche plus. La franchise de l’Ohio reste sur 5 revers de rang. Les soucis défensifs de l’équipe sont au cœur de cette série peu flatteuse. Ils en sont même les raisons principales.

Sur les 5 matches en question, Cleveland a encaissé 122 points sur 100 possessions. D’assez loin la plus mauvaise défense de la ligue sur cette période. Un changement brutal puisque les joueurs de JB Bickerstaff ont commencé la saison en affichant le deuxième meilleur rating du championnat.

Paradoxalement, les Cavaliers ont profité de l’absence de Darius Garland, l’un de leurs meilleurs joueurs, sur les deux premières semaines de la saison. Parce que pour l’instant, le duo qu’il forme avec Donovan Mitchell montre les limites – prévisibles et attendues – en défense.

Les deux guards sont petits de taille et manquent encore de coffre pour vraiment contenir les meilleurs scoreurs adverses. Cleveland encaisse 112 points sur 100 possessions quand ils sont alignés ensemble. L’équivalent de l’une des dix plus mauvaises équipes de la ligue.

Evan Mobley et Jarrett Allen, les deux intérieurs, sont censés combler les brèches en protégeant la raquette. Ils sont tous les deux très bons dans leur domaine. Sauf qu’Allen manque à l’appel depuis deux matches et ça pousse Mobley à évoluer dans un autre registre. Il ne peut plus chasser les tireurs aux larges, ce qu’il est à même de faire grâce à sa mobilité tout en jouant de ses longs bras pour contester des tirs extérieurs.

Les adversaires des Cavaliers ont shooté à 43% à 3-points lors de cette série de défaites. C’est une part de malchance pour Cleveland – ou de réussite pour les autres selon le point de vue – mais ça s’explique aussi par le fait que Mitchell et ses camarades laissent beaucoup plus d’espaces qu’en début de saison. Ce n’est pas dramatique mais le staff sait au moins ce qui doit être corrigé en priorité pour relancer la machine.

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