DPOY : Qui est dans la course pour être défenseur de l’année ?

Alors que le sprint final est engagé, petit focus sur les prétendants sérieux pour l'un des trophées de la saison, celui du défenseur de l'année.

N.SPar N.S | Publié  | BasketSession.com / MAGAZINES / Focus
DPOY : Qui est dans la course pour être défenseur de l’année ?
Si le suspense est encore total dans l'attribution des places en playoffs, le classement de chaque conférence ou encore dans celui du coach de l'année, le titre de MVP, de meilleur progression, et meilleur sixième homme sont déjà empochés, respectivement par James Harden, Lou Williams et Victor Oladipo. Néanmoins, il reste un trophée, toujours difficile à attribuer, année après années, celui du meilleur défenseur de l'année (DPOY). Dans ce scrutin, les critères sont bien différents à étudier selon les postes. Et surtout, c'est un trophée où les stats veulent tout et rien dire à la fois. Draymond Green, deux fois seconds et lauréat la saison passée, semble trop loin pour le doublé. Alors qui peut réellement postuler ?

Kevin Durant :

Le favori ? Difficile à dire tant les profils sont nombreux dans cette course au DPOY. Ce qui est sûr, c'est qu'il est incontestablement celui qui a le plus progressé depuis deux ans et son arrivée aux Warriors. On avait pu entrevoir son potentiel lors de la finale de conférence lorsqu'il était encore à OKC. Steve Kerr en a fait un défenseur de tout premier ordre. Dans le système défensif des Dubs, c'était jusqu'à maintenant Draymond Green, tenant du titre, qui était l'homme de base. Avec son envergure, sa mobilité, et surtout sa taille (il a avoué faire 2,13m afin de ne pas être catalogué comme un poste 4) font de KD l'ultime muraille dans la Baie. 4e contreur de la ligue avec 1,9 blocks, il dissuade comme jamais auparavant. Avec GS, 7e du defensive rating, l'ancien MVP a une réelle chance.

Al Horford :

Le principal piston de la meilleure défense NBA. Toujours considéré comme un bon défenseur dans cette ligue, Al Horford a passé un cap en débarquant à Boston. En terme de Win Share défensifs, il se classe 8e. En réalité, dans plusieurs catégories, il se classe dans les dix premiers. Son QI basket, nettement au-dessus de tout autre big man, en font l'un des verrous les plus intelligents en NBA. Son heure n'a jamais semblé aussi proche.

Paul George :

La belle surprise et surtout la grosse cote. Mis à part Kawhi Leonard et Ron Artest, les vingt dernières années ont toujours récompensé un big man. S'il est un attaquant magnifique, on oublie très souvent que PG13 est une sangsue d'élite. Sur l'homme, on ne fait pas beaucoup mieux. Depuis la terrible blessure d'Andre Roberson, qui était lui aussi dans les favoris, c'est lui qui se charge souvent du meilleur extérieur adverse. Cette doublette faisait même du Thunder l'un des trois meilleurs défenses du pays. Deuxième intercepteur de la ligue (2,1), il devrait se classer dans le top 5, lui qui a pourtant fait de trophée un objectif individuel.

Clint Capela :

À l'image de Rudy Gobert la saison passée, Clint Capela postule au titre de DPOY mais aussi de meilleure progression. Le Suisse, est l'une des raisons qui font que les Rockets sont devenus une défense très sérieuse et donc un candidat au titre. Sorte de libéro avec lequel on ajoute quatre extérieurs, il fait un peu penser au jeune Dwight Howard dans son sens du placement sur les aides et de la dissuasion. Avec 1,8 blocks, il est sixième dans ce secteur en NBA. Son immense envergure aide beaucoup dans ce domaine. Tout cela ajouté à ses 11 rebonds par match, et il n'est pas impossible de le voir plébisciter par les votants en fin de saison.

Rudy Gobert :

Ici, le débat peut largement s'ouvrir. Utah, avec son français, est la meilleure défense de la ligue. Depuis son retour de blessure, le Jazz a cumulé 15 victoire en 17 matches, au point de réaliser une superbe remontada en vue des playoffs. Le seul problème, ce sont justement les blessures de Rudy. S'il n'avait manqué que quelques matches, le trophée lui serait revenu pratiquement sans contestation. Premier au Win Shares défensifs et au Defensive Rating, Gobert n'a disputé que 40 matches cette saison (pas même pas assez pour rentrer dans statistique des contres). S'il n'en manque plus d'ici la fin de saison, il en totalisera 56. Trop peu pour être élu DPOY. Et c'est franchement très dommage tant il avait tout pour l'emporter cette année.  
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