Le corps arbitral a fait en sorte que la situation entre les deux ne s'enveniment pas et ont laissé le jeu se poursuivre sans sanctionner. Dans l'idée, il est plutôt intéressant que les arbitres n'agissent pas comme des robots et ne prennent jamais en compte le contexte d'un match ou d'une série. Simplement, on peut aussi considérer que ce qu'a fait Green aurait dû entraîner une deuxième faute technique, quel que soit le contexte, afin qu'il y ait une certaine équité. On le sait depuis des années, Golden State n'est pas la même équipe sans Draymond Green et les Cavs se frottent les mains à ce sujet depuis 2016. Les Celtics auraient à coup sûr aimé une application littérale du règlement plutôt que de la bienveillance et de la pédagogie vis à vis de Green.Jaylen Brown and Draymond Green getting into it. #NBAFinals pic.twitter.com/VSglPPtKIU
— Italo Santana (@BulletClubIta) June 6, 2022
"Ce sont les Finales NBA. Comme je disais, j'ai fait mes preuves. Je ne dis pas que les arbitres me traitent forcément différemment, mais j'ai gagné le droit d'avoir ce traitement particulier et ça fait plaisir".Draymond reconnaît donc que sa non-expulsion n'est pas particulièrement normale. Steve Javie, consultant sur TNT pour expliquer les décisions arbitrales, a pour la première fois avoué que les arbitres essayaient désormais de prendre en compte le contexte. Donc de ne plus systématiquement expulser un joueur s'il râle après avoir déjà pris une faute technique. Boston a globalement peu apprécié l'arbitrage de ce game 2, mais l'approche d'Ime Udoka a été plutôt pragmatique et lucide. Le coach des Celtics n'a pas tiré à boulets rouges sur les refs. Il sait que son équipe avait pris l'eau dans le 3e quart-temps sans que les arbitres en soient responsables. Les interactions entre Draymond Green et les arbitres à Boston seront assurément très surveillées...
