Le prix fou de Duncan Robinson et le challenge qui attend le Heat pour le conserver

Le Miami Heat va devoir sortir le chéquier pour conserver son sniper Duncan Robinson lors de la prochaine intersaison NBA.

Le prix fou de Duncan Robinson et le challenge qui attend le Heat pour le conserver
La vie est injuste. Vous repérer un joueur dont personne ne voulait à la base, vous le développer, vous le lancer dans le grand bain. Et brille. Et vous voilà contraint de faire sauter votre compte en banque pour le conserver. C’est la situation dans laquelle se trouve le Miami Heat avec Duncan Robinson aujourd’hui. Enfin non, pas aujourd’hui. Mais dans quelques mois. Parce que l’arrière de 27 ans sera free agent (protégé) cet été. Les dirigeants floridiens pourront toujours faire le choix de s’aligner sur toutes les offres. Sauf que le prix pour le sniper ne cesse de grimper. Il n’est plus ce gars non drafté qui passait sous les radars. Non, non. Il est devenu l’une des valeurs les plus sûres de la ligue derrière l’arc. Un joueur dont la spécialité est la plus prisée à cette époque. Et forcément, ça a un coût. 20 millions. Au moins. 20 millions la saison selon Adrian Wojnarowski. Sorti de nulle part ou presque, Duncan Robinson s’apprête à dénicher un deal multivitaminé sur plusieurs années avec un joli pactole à la clé. Attention, c’est mérité ! Il est l’un des deux artilleurs les plus adroits du pays avec Joe Harris. 237 paniers à trois-points cette saison. En 581 tentatives (41%). Un profil qui peut s’intégrer dans n’importe quel système, rendre plus efficace n’importe quelle attaque et aider n’importe quel star autour. Vous pensez que c’est cher ? Luke Kennard a obtenu 64 millions sur 4 ans. Rob’ peut viser 80 plaques sur la même durée. Un salaire annuel dans les mêmes eaux que ceux de Julius Randle ou Zach LaVine, deux All-Stars. Même si la comparaison est trompeuse puisqu’ils ont signé leur contrat avant de passer un cap et surtout lorsque le Cap était moins élevé (avec donc moins d’argent à distribuer pour les franchises). Le Heat devrait s’aligner à 20 millions. Mais que faire si une organisation monte à 22 ? Ou même 24. Ça paraît difficile de filer 22 briques à un « 3 and D » mais sans le « D. » Duncan Robinson est l’une des révélations de ces deux dernières saisons à Miami. Il est précieux. Mais l’est-il à ce point ? Pat Riley peut déjà commencer à se gratter ses cheveux gominés, l’intersaison promet d’être casse-tête. 7 ans après avoir joué en D3 universitaire, Duncan Robinson bat un record NBA à 3 points