Enes Kanter s’en prend encore une fois à la Chine et en appelle à Nike

Enes Kanter n'a pas peur de critiquer ouvertement le gouvernement chinois.

Enes Kanter s’en prend encore une fois à la Chine et en appelle à Nike

Enes Kanter n’a pas fini de s’en prendre à la Chine, ou plutôt à son gouvernement. L’intérieur turc avait critiqué une première fois le Président Xi Jinping en le qualifiant de « dictateur » tout en apportant son soutien au Tibet avec un message inscrit sur ses chaussures. Un média chinois avait réagi en déprogrammant dans la foulée les retransmissions des matches des Boston Celtics.

Mais le joueur n’a pas l’intention de se taire. Au contraire. Il a depuis posté de nombreux autres messages envers les officiels chinois en dénonçant notamment les conditions d’esclavages ainsi que le traitement réservé à la minorité ouïghour. Il est même allé encore plus fois en appelant Nike à se joindre à la lutte et à ouvrir les yeux sur ce qui se passait en Chine, où la marque à la virgule produit une partie de ses produits.

Le combat d’Enes Kanter est noble. Le pire, c’est qu’il a beaucoup à perdre. Beaucoup plus que ce que l’on pourrait penser. Jouer en NBA n’est pas seulement son gagne-pain. C’est, d’une manière, sa manière de rester… en vie ? En effet, la Turquie a révoqué son passeport et il est considéré comme un ennemi du pays par le Président Erdogan.

En d’autres termes, Kanter a besoin d’une carte verte et d’un visa américain pour rester en sécurité. Et il a donc besoin de rester en NBA. Sauf qu’en s’en prenant à la Chine et en mettant Nike dans la discussion, le joueur pourrait finir par être perçu comme indésirable au sein des franchises…

Les Celtics bannis en Chine suite à des propos d’Enes Kanter