30 raisons de regarder les finales NBA

Les finales NBA 2017 débutent ce soir avec le Game 1 entre les Golden State Warriors et les Cleveland Cavaliers. On vous explique pourquoi il ne faut pas manquer ce duel.

30 raisons de regarder les finales NBA
Pour fêter le coup d'envoi des finales NBA qui s'annoncent grandioses, nous avons listé 30 raisons de regarder le duel entre les Golden State Warriors et les Cleveland Cavaliers. C'est parti.  Pour voir si KD a eu raison de rejoindre les Warriors... ou s'il s'est planté. Car le mec joue gros, très gros après son move de l’été dernier. S’il perd, malgré ce qu’il dit, ça va être des semaines (voire une fin de carrière) compliquées… Pour savoir quelle équipe domine le plus la NBA, et quelque part peut-être son époque. Parce que LeBron n'a jamais affronté une équipe aussi forte en finales. Et pourtant, il s’est coltiné les Spurs de TP, Duncan, Gino et Leonard coachés par Pop. Parce que le match de Noël entre les Cleveland Cavaliers et les Golden State Warriors était déjà dingue. La journaliste bord-terrain pour les Warriors : Rosalyne Gold Onwude, une ancienne joueuse qui a, il faut le reconnaître, un certain flow. Ce sont les deux équipes qui shootent le plus à trois-points, ça promet des cartons et des tirs dans tous les sens. Bref, une orgie comme on n’en a plus vu depuis que le Brésil s’est fait dessus contre l’Allemagne au Mondial 2014 ou encore la dernière scène d’Abella Danger pour Brazzers. Golden State - Cleveland est la nouvelle grande rivalité de la NBA : les deux équipes ne s'aiment pas, ce sont les deux plus fortes de notre époque, deux des meilleures de l'histoire et c'est la première fois que deux équipes se jouent en finales trois fois de suite. Un vrai potentiel de revival des glorieuses années Celtics-Lakers, sauf si les Warriors balaient les Cavs tels des vulgaires Cavs 2007. Auquel cas faudra vous rabattre sur la Pro A les prochaines années pour l’incertitude du sport, tout ça. Bon courage... Ça sera l'occasion de voir qui sera le vrai King du Shaqtin' A Fool, JaVale ou J.R. Surtout depuis qu'un joueur des Cavaliers a dit que JaVale était trop bête pour jouer (probabilité que le joueur anonyme en question soit : Tristan Thompson 40%, Iman Shumpert 30%, Kyrie Irving 15%, Richard Jefferson 15%). Parce que LeBron peut devenir le quatrième joueur à perdre cinq finales en cas de défaite. Et dans ce cas-là, autant dire qu’il peut de suite renoncer au statut de meilleur joueur de tous les temps. Vu son obstination à rejoindre puis à dépasser Michael Jordan, il y a des chances qu’il se surpasse pour essayer d’éviter une nouvelle défaite. Parce qu’il faudra avoir tout bien vu dans le détail si on veut avoir un avis pertinent sur le MVP des Finales NBA. La discussion sur le sujet risque d’être hardcore. D’autant plus qu’un LeBron - notamment pour compenser 2015 - pourrait presque quand même recevoir le trophée dans un scénario où les Cavs ne gagneraient que 3 (voire 2 ?) matches. Parce que LeBron vs Curry, LeBron vs KD, Curry vs Irving, Green vs Love. Et Richard Jefferson vs Matt Barnes. Pour voir si une équipe avec 3 All-Stars, qui joue son meilleur basket depuis qu’elle a été assemblée, qui shoote à trois-points comme personne cette année et qui commence enfin à être à son pic de la saison en matière de défense, le tout menée par une légende qui est certainement déjà dans le Top 2 des meilleurs joueurs all-time, peut… éviter de prendre une branlée en finale ? Pour avoir, si ce n’est pas le cas, un aperçu de comment la NBA va être chiante pendant 5 ans vu que KD et Curry semblent prêts à ne pas prendre le max cet été pour conserver le noyau de l’équipe. Pour commencer en tout cas à cerner l’intersaison bien folle qui pourrait s’annoncer. Parce que Draymond Green veut prendre sa revanche. Après des années de bisous dans le cou entre joueurs, ça fait du bien d’avoir deux équipes qui ne peuvent pas s’encadrer. Après le coup de la pierre tombale, de l’odeur de champagne, après les middle kicks de Draymond Green dans les burnes ou les “T’es une salope” du décidément très inspiré Green, on a hâte de voir ce qu’ils vont nous réserver en insultes et fils-de-puteries cette année. Parce que Stephen Curry va casser la baraque et sortir des Finales de fou furieux. Pour voir le schéma défensif des Warriors concernant James. Parce qu'il n'y a jamais eu autant de stars sur un parquet pendant les finales NBA. Non vraiment. Sept All-Stars 2017 (LeBron, Kyrie, Love, Green, Thompson, Curry et KD) seront sur le parquet ce soir. C’est de la folie. Trois MVP. Et même des anciens All-Stars reconvertis en joueurs de complément (Iguodala, Williams, Korver). En fait, Adam Silver s’est mis en mode Tarantino à réunir un casting de psychopathe (Thierry Normandie nous a proposé une autre comparaison, mais bon on a déjà cité Abella Danger, ça faisait beaucoup). Parce que LeBron peut continuer à viser le statut de meilleur joueur de l'histoire en cas de victoire dans ces Finales NBA. Pour voir si Mike Brown peut faire perdre une nouvelle finale aux Cavaliers (ok, c’est un peu bâtard, d’autant plus que c’est les Cavs qui avaient été sales avec lui). Parce que si on s'est fait chier toute l'année, autant que ça soit pour mater des finales un peu stylées... enfin, on espère. Parce que Kyrie Irving a quand même parfois un putain de mental de tueur qu’un Kobe ne renierait pas. Et au pire, il cassera au moins quelques paires de chevilles. Parce que Russell Westbrook va poster une photo Instagram avec un message subliminal après la première défaite des Warriors. Du style un cupcake imprimé sur un t-shirt. Ou un “True Warrior” ou encore un “Fuck you, bitch”. Parce qu'il y aura une embrouille impliquant LeBron James. Parce que Stephen Jackson va continuer à nous faire croire que les Warriors de 2007 pouvaient battre les Warriors de 2017, même quand les Warriors seront en tête 2-0 contre les Cavaliers. Même quand ils seront champions. Parce que LeBron est traditionnellement bien violent quand il aborde des Finales avec le statut d’underdog. Parce que Kevin Love a rarement été aussi bon. Parce qu’on n’espère pas, mais peut-être bien qu’on pourrait voir une équipe avec un bilan de défaites aussi vierge qu’A.C. Green.