George Karl préfère les saisons racourcies

George Karl regrette presque le lockout.

George Karl préfère les saisons racourcies
Ça fait longtemps qu’on sait que George Karl n’a rien d’un coach ordinaire. De son parcours (Madrid, la CBA) à sa façon de manager les stars et leurs egos, en passant par son dédain pour le politiquement correct, le coach des Nuggets est rarement à où on l’attend. Dans un récent article sur nba.com, il était demandé aux coaches quelle différence le fait d’avoir une vraie présaison, contrairement à l’an dernier, pouvait avoir pour eux. La plupart expliquaient qu’ils étaient ravis de ce retour à la normal, mais pour un peu, Karl regrettait presque le lockout.
« Je suis certain que le commissioner ne va pas apprécier, mais je pense que le produit que nous présentons serait meilleur avec une saison plus courte », a-t-il expliqué. « Quand on commence la saison, fin octobre, les gens sont encore concentrés sur le football. Une saison plus courte nous permettrait d’éviter la fatigue et de présenter un meilleur produit. Quand on a commencé le jour de Noel, l’an dernier, je me suis dit “Ce n’est pas une mauvaise idée en fait, ça devrait être le début de la saison NBA”… Peut-être commencer le 1er décembre et jouer 62 matches. »
Heureusement que George Karl n’était pas partie prenante des négociations de l’an dernier, sinon il aurait été capable de rajouter encore un peu de confusion aux discussions. En tout cas, la préparation chaotique de la saison dernière ne l’avait pas trop dérangé.
« J’ai bien aimé. J’ai toujours pensé que mon expérience de coach en CBA était un avantage quand c’est le chaos en NBA, parce que je ne pense pas que beaucoup de coaches NBA aient été confrontés à ce qu’on vivait en CBA. Durant la saison, il pouvait nous arriver de trader 8 mecs et d’avoir une nouvelle équipe du jour au lendemain. Dans ces cas-là, tu n’as pas 28 jours devant toi pour être prêt. » « L’an dernier, j’ai le sentiment qu’on a tiré le maximum de ce qu’on pouvait espérer. A deux ou trois reprises on aurait pu s’écraser mais on ne l’a pas fait. Ça nous a rendus plus forts. »