« Quand vous commencez à penser aux récompenses individuelles ou à des trucs comme ça, vous vous éloignez de ce qui est important. Ce qui compte, c’est de jouer de la bonne façon pour vos coéquipiers », a-t-il confié au Chicago Tribune.Pourtant, avec une moyenne de 13 points, 10,1 rebonds et 4,2 passes, sa place parmi les plus grands joueurs à Houston en février prochain serait loin d'être usurpée.
« En NBA, vous pouvez très facilement vous laisser prendre par ce genre de choses. Votre contrat, votre temps de jeu, les récompenses individuelles. Les grandes équipes, celles qui jouent le titre, ne fonctionnent pas de cette manière. »Le pivot des Bulls échangerait sans doute sa place au All-Star Game contre une saison réussie avec les Bulls. Mais tout de même, jouer le match des étoiles n'est-il pas l'une des récompenses les plus prisées pour un joueur NBA ?
« Je n’aime pas penser à ce qui pourrait se passer », répond Jooks sans doute pour éviter toute déception en cas de non-sélection. « J’essaie de ne pas en faire trop ou pas assez et de rester concentré sur le prochain match. J’essaie de jouer pour mes coéquipiers, pas pour les stats. Mais bien sûr, si ça doit arriver, ce serait un honneur incroyable. »En parlant de All Stars et de joueurs qui ont fait rêver une génération entière, les Bulls de Michael Jordan étaient quant à eux plutôt le cauchemar du jeune Joakim.
« Vous ne pouvez pas nier que sans des joueurs comme MJ ou Scottie Pippen, les Bulls ne seraient pas ce qu’ils sont. Mais souvenez-vous : je détestais les Bulls quand j’étais plus jeune. J’étais un fan des Knicks. J’étais au Madison Square Garden quand Michael Jordan portait le numéro 45 et qu’il a marqué 55 points. J’étais un petit garçon triste… »