Joel Embiid a montré « pourquoi il est le MVP »

Joel Embiid a montré « pourquoi il est le MVP »

Finalement présent lors du Game 3, Joel Embiid a métamorphosé les Philadelphia Sixers, vainqueur du Miami Heat (99-79).

Antoine PimmelPar Antoine Pimmel | Publié  | BasketSession.com / MAGAZINES / Focus

Rien ne pouvait empêcher Joel Embiid de revenir à la rescousse de ses Philadelphia Sixers, dominés deux fois de suite par le Miami Heat et dos au mur avant un Game 3 déjà décisif. Rien, pas même une fracture du plancher orbital, un pouce qui le gêne et nécessite une intervention chirurgical ou encore la fatigue accumulée suite à une commotion cérébrale.

« Manquer la série dans son intégralité ne m’a jamais traversé l’esprit. Je savais que j’allais revenir à un moment et j’ai tout fait pour que ce soit possible. »

Rien ne pouvait empêcher le pivot All-Star de contribuer sur le terrain. Rien, pas même le masque de protection vissé sur son crâne pour protéger son visage, ni la gêne et la douleur.

« Même quand il n’est pas lui-même, il nous aide beaucoup », remarque Danny Green.

Sa présence a d’abord eu une conséquence directe sur le moral de ses coéquipiers. Moins sous pression, ils ont pu jouer plus librement. Ils ont retrouvé de la motivation et de l’espoir. Ainsi que de l’adresse. Green, par exemple, a converti 7 de ses 9 tentatives à trois-points après en avoir raté 9 sur 10 lors du match précédent.

« N’importe quel plan qui comprend Joel est un meilleur plan », rappelle Doc Rivers.

Le Camerounais n’a évidemment pas pu dominer comme il a l’habitude de le faire. Il a tout de même inscrit 18 points, mais à 5 sur 12 aux tirs. Tout en ajoutant tout de même 11 rebonds. C’était déjà suffisant pour relancer les Sixers, finalement vainqueurs du Heat 99 à 79.

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« Je n’avais pas beaucoup d’énergie. J’ai essayé de faire ce que je pouvais et de servir de diversion [en attaque] », explique l’intéressé. « Je suis fier de tout donner en défense et j’ai le sentiment que c’est là où j’ai eu le plus d’impact. »

Oh que oui. Bam Adebayo peut en témoigner. Le pivot floridien s’est baladé lors des deux premiers matches, compilant plus de 23 points et 10 rebonds tout en ne ratant que 6 tentatives (15 sur 21). Il passé une soirée beaucoup plus difficile vendredi. Joel Embiid l’a éteint, le limitant à 9 points, 3 rebonds et 2 sur 9 aux tirs. Il a terminé avec un différentiel de -22.

« Joel a eu un énorme impact. C’est ce à quoi il faut s’attendre. C’est un joueur de calibre MVP tout en étant un candidat au DPOY. Il faut prendre ça en compte », rappelle Erik Spoelstra.

Le changement d’attitude de son équipe en fonction de sa présence donne une belle définition du terme « valuable. » Joel Embiid est tout pour les Sixers. Et finalement, sans lui, ils ne sont plus grand-chose.

« Il savait à quel point on avait besoin de lui et il a assuré. C’est pourquoi il est le MVP », notait James Harden.

Les votes pour le trophée le plus prestigieux de la saison sont déjà scellés et, sauf surprise, Nikola Jokic devrait encore une fois être couronné devant Joel Embiid. Le Serbe a notamment récolté beaucoup de voix en raison de sa capacité à transformer les Denver Nuggets, qui joueraient sans doute pour un pick bien placé s’il n’était pas là. Mais son principal concurrent est lui aussi un « game changer » pour les siens.

« Vous ajoutez Jo à n’importe quelle équipe et tout est complètement chamboulé », souligne Jimmy Butler.

La série, justement, est relancée. Miami ne mène plus que 2-1 avant un Game 4 à Philadelphia. Et avec le retour d’Embiid, c’est une toute autre bataille qui s’annonce.

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