« On essaye juste de jouer plus physique. Je pense que ça fait vraiment partie de notre ADN. En playoffs, il faut jouer avec un peu plus de passion », confie l’ailier de 23 ans.Il a tout à fait raison. Et de la passion, ce n’est certainement pas ce qui manque aux Pelicans. Ils ne peuvent pas rivaliser en termes de talents. Pas contre une équipe qui contient des joueurs comme Paul, Devin Booker, Deandre Ayton, Mikal Bridges, etc. Mais ils donnent tout. Et l’âme de ce groupe, ce sont peut-être justement José Alvarado et Herbert Jones. Deux petits gars sortis de nulle part qui ne reculent devant personne.
« La défense, c’est 90% une question de cœur. Moi, je prends chaque possession de manière personnelle. C’est une question d’état d’esprit », expliquait Alvarado.Une question d’envie, aussi. Mais ce feu interne, il se retrouve à chacun de leur passage sur le terrain. Comme quand le petit meneur formé à Georgia Tech a provoqué une perte de balle de Chris Paul en forçant les 8 secondes. Ça n’a pas dû arriver souvent au futur Hall Of Famer. De son côté, Jones a bloqué 3 tentatives à trois-points des Suns sur la partie. De quoi faire jumper le public. Les deux rookies insufflent une énergie exceptionnelle. Peut-être que les Pelicans ne passeront pas. Mais en mettant la main sur ces deux pépites, ils ont déjà gagné. https://twitter.com/NBA/status/1518473525379612679