Karl-Anthony Towns : Un pivot à 60 points, quasiment du jamais vu

Seuls cinq pivot ont déjà marqué 60 points ou plus lors d’un match NBA, dont Karl-Anthony Towns, bouillant en attaque la nuit dernière.

Karl-Anthony Towns : Un pivot à 60 points, quasiment du jamais vu

Ça fait plaisir de voir Karl-Anthony Towns heureux. Le joueur de 26 ans est passé par des périodes très difficiles après la mort de sa mère – et de plusieurs membres de sa famille, décédés du COVID-19. Lundi soir, il pouvait jubiler après sa performance exceptionnelle. N’ayons pas peur des mots. 60 points, c’est quand même quelque chose, même à une époque où les cartons s’enchaînent dans tous les sens.

Il s’agit du match le plus prolifique de la saison. Et même l’un des plus dingues de l’Histoire de la NBA pour un pivot. Cela faisait plus de 20 ans qu’un poste cinq n’avait pas inscrit autant de points. Pour retrouver la trace d’une pointe à 60 unités, il faut remonter à Shaquille O’Neal, le jour de ses 28 ans, en l’an 2000.

En fait, ils ne sont que cinq pivots à avoir un jour atteint cette barre au cours de leur carrière : Shaq, David Robinson, Wilt Chamberlain, bien sûr, George Mikan et donc KAT. Sauf qu’évidemment, ses points, il ne les a pas marqués de la même manière. L’intérieur All-Star des Minnesota Timberwolves évolue à une époque où les grands jouent comme des ailiers.

Il a converti 19 de ses 31 tentatives la nuit dernière, dont 7 sur 11 derrière l’arc. Pour continuer sur la comparaison avec O’Neal, la légende des Los Angeles Lakers a pris 22 tirs primés sur l’ensemble de sa carrière. Il dominait dessous, physiquement. Karl-Anthony Towns peut aussi le faire – même si évidemment nettement moins bien – mais il passe finalement une majeure partie de son temps dans le périmètre, face à son défenseur.

C’est d’ailleurs sur un ultime panier lointain qu’il a ponctué sa performance. Le joueur s’est autoproclamé « le meilleur intérieur shooteur de l’Histoire » et ce carton va donner encore un peu plus de poids à sa réputation. On peut aimer ou non, on peut regretter l’époque où les grands se castagnaient surtout dessous, mais on ne peut que saluer le talent du bonhomme.

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