Karl-Anthony Towns, Lonzo : Les 5 performances de la nuit en NBA

De Karl-Anthony Towns à Lonzo Ball, un point sur les cinq performances et contre-performances marquantes de la nuit en NBA.

Antoine PimmelPar Antoine Pimmel | Publié  | BasketSession.com / MAGAZINES / Focus
Karl-Anthony Towns, Lonzo : Les 5 performances de la nuit en NBA

Karl-Anthony Towns (Minnesota Timberwolves)

Voilà peut-être le pivot qui peut se permettre d’être nul en défense. Parce qu’il est terriblement doué en attaque. Karl-Anthony Towns est un « one way player » mais il peut porter son équipe quand il est vraiment très inspiré. Comme hier, avec 28 points au compteur pour le pivot All-Star. Mais aussi 10 rebonds et, tout de même, 1 interception et 1 contre.

Il poursuit sa belle série. Limité à 8 points contre les Clippers il y a un peu plus de 10 jours, KAT a bien réagi depuis. Avec 5 matches de suite à plus de 20 points en se bougeant le popotin. Les Wolves ont gagné 4 de ces 5 rencontres en question. Et ce n’est certainement pas un hasard.

Alors, pour vraiment passer un cap et gagner en régularité, il faudrait que le bonhomme trouve un moyen pour avoir un impact même lorsqu’il score un peu moins ou lorsqu’il est moins efficace. Pour ça, il faudrait défendre. Mais s’il assure ses 25 points chaque soir, Minnesota sera au moins en mesure de jouer le play in.

Jaren Jackson Jr (Memphis Grizzlies)

Ja Morant a mis les Grizzlies sur la carte de la planète basket et sa simple présence fait de Memphis un éventuel candidat aux playoffs. Mais pour que la franchise passe de la catégorie du milieu de tableau à celui d’invité régulier dans le top-8, il faut que Jaren Jackson Jr confirme tous les espoirs placés en lui.

Son explosion est attendue cette saison. Et pour l’instant, il déçoit. Mais le jeune pivot, quatrième choix de la draft 2018, a rappelé pourquoi la franchise misait sur lui. Il a été excellent lors de la victoire héroïque contre le Jazz hier soir. Avec 26 points, 8 rebonds, 2 interceptions, 2 blocks et surtout le panier pour la gagne à trois-points.

Cette action résume à elle seule certains des attributs si particuliers du bonhomme. Sa « longueur » pour aller gagner l’entre-deux face à Rudy Gobert (2,16 m) puis sa capacité à planter derrière l’arc. Pour l’instant, JJJ tourne à 34% de réussite à trois-points cette saison. Mais il ne pèse quasiment pas dessous (38% aux tirs). Il doit étoffer son jeu tout en conservant ce mix de mobilité, de défense, de taille et d’adresse. Peut-être que ce match servira de déclic.

Cam Thomas (Brooklyn Nets)

Dès la Summer League, Cam Thomas donnait le sentiment qu’il pouvait aider les Brooklyn Nets. Et ce même s’il est difficile de tirer des conclusions des matches de préparation qui n’ont absolument aucun enjeu. Mais physiquement, le rookie de 20 ans semblait déjà prêt. Ses atouts de scoreur devraient se retranscrire en NBA.

Sauf que Steve Nash l’a finalement très peu fait jouer depuis le coup d’envoi de la saison. Des bouts de match par-ci, par-là. Jusqu’à ce que le jeune homme aille caler 46 points en G-League. Revenu dans la rotation depuis, il a pu s’illustrer avec les « grands » la nuit dernière.

Thomas marqué 8 de ses 11 points dans le troisième quart-temps. Un tournant de la rencontre. Parce que les Nets couraient après le score avant de passer un 13-2 dévastateur pour prendre les commandes de la partie juste avant la dernière période.

Le rookie a été le moteur de ce bon passage avec par exemple un tir à trois-points suivi d’un panier avec la faute. Les superstars de Brooklyn n’ont pas hésité à lui lâcher des ballons. « Ça fait du bien d’avoir un jeune comme lui qui n’a peur de rien », notait Kevin Durant. Même si les débutants font rarement la différence, les Nets ont vraiment un coup à jouer avec lui sur le banc. Affaire à suivre sur les prochaines semaines.

Lonzo Ball (Chicago Bulls)

Quand Lonzo Ball n’est pas dedans, ça change tout pour les Bulls. En fait, ça marche dans un sens comme dans l’autre. C’est dire à quel point le meneur est important pour Chicago. Peut-être parfois encore plus que DeMar DeRozan ou Zach LaVine. Plutôt très bon depuis le début de la saison, le deuxième choix de la draft 2017 est passé au travers lundi soir : 0 point, 0 sur 7 aux tirs. 2 petites passes décisives. Et un différentiel terrible de -32.

Si Zo ne met pas dedans, ses deux coéquipiers All-Stars ont moins d’espaces. Et ils marquent moins : LaVine et DeRozan ont chacun fini sous les 20 pions. Du coup, les Bulls ont pris une belle claque dans la gueule avec une défaite de 32 points contre les Pacers.

Matisse Thybulle (Philadelphia Sixers)

Une valeur sûre des Fantasy Leagues. Excellent en défense, l’Australien, titularisé en l’absence de Seth Curry hier, s’est aussi illustré en attaque. 15 points à 6 sur 8 aux tirs. Avec tout de même 3 steals, histoire de rester fidèle à sa réputation. Mais cette performance offensive est encourageante, surtout s’il peut la reproduire de manière ponctuelle une fois qu’il sera repassé sur le banc.

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